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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 14:26

L'emploi et le pouvoir d'achat sont les préoccupations principales des Européens. Et pourtant, il faut bien reconnaître que la question sociale est loin d'être la priorité des conservateurs européens qui sont aux commandes de l'Union depuis trop longtemps. Comment s'intéresser, comment adhérer à une Europe qui ne s'occupe pas, ou en tout cas trop peu, de ce qui nous concerne quotidiennement ? Le marché commun, la monnaie unique, les règles de concurrence économique n'ont jamais constitué un idéal enthousiasmant. La prochaine étape de la construction européenne doit être la lutte contre le chômage et les inégalités, le retour vers une croissance durable et vers un continent où il fait bon vivre et travailler.

Nous défendons le projet d'un « traité social européen » qui aura pour ambition d'assigner aux politiques européennes les objectifs d'intérêt général que sont l'amélioration des conditions de vie et de travail, la qualité des emplois, la lutte contre les discriminations à l'embauche et dans les rémunérations, le dialogue social, le développement durable. Le traité social devra garantir à tous les salariés dans l'Union européenne, vers le mieux-disant social, les droits fondamentaux que sont les droits du travail, le niveau de protection sociale, le droit syndical et l'instauration du principe de la clause la plus favorable.

 

 

Source : Choisir notre Europe

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 14:24

Dumping-social.jpgInstaurer un salaire minimum en Europe est une priorité. Que les travailleurs puissent travailler librement dans les autres pays de l’union est une chance, mais qui ne doit pas faire rimer opportunités avec précarité : l'absence ou l'insuffisance de salaires minimum en Europe met en concurrence les Etats, leurs entreprises et leurs salariés. Il faut donc imposer un salaire minimum européen pour limiter le dumping social et accroitre la justice social parce que ce sont les valeurs de l’union que nous défendons..

Il ne s'agit évidemment pas d'exiger le même montant partout : les disparités de coût de la vie sont encore trop importantes, le salaire minimum doit être adapté en fonction du niveau de vie de chaque pays.

Nous voulons l'établissement d'un salaire minimum dans tous les Etats de l'Union, dont le montant sera au moins égal à 60% du salaire médian.

 

 

Source : Choisir notre Europe

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 14:24

De la viande de bœuf qui est en fait de la viande de cheval, du sel pour dégeler les routes qui devient du sel de table, du poulet gorgé de dioxine. Autant d'exemples dont nous ne voulons plus !

Le niveau de sophistication des fraudes alimentaires est sans précédent. Elles ont ainsi représenté près de 36 milliards d'euros en 2012 !

Légiférer pour lutter contre ce phénomène devient absolument indispensable au niveau européen.

La mention d'origine est obligatoire uniquement pour la viande fraîche, mais pas pour les produits transformés; il faut qu'elle le devienne. Nous voulons que les contrôles soient renforcés dans tous les pays et que les sanctions contre ces fraudes soient substantielles : faire payer une amende équivalant au moins au double du profit.

Pour que les consommateurs retrouvent confiance dans leur système alimentaire, la transparence et l'information doivent primer sur la recherche du moindre coût.

 

 

Source : Choisir notre Europe

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 14:23



La défense de la culture a été l'une des plus belles victoires européennes : imposer le principe de la protection de la diversité culturelle est un acquis majeur, acquis qu'il importe désormais de protéger dans tous les échanges commerciaux que nous entretenons avec le reste du monde et surtout dans la négociation du traité commercial avec les Etats-Unis.

Les 28 pays de l'Union abritent un patrimoine culturel d'exception qui se conjugue avec les pratiques les plus novatrices de la création. Notre dynamisme culturel est un atout majeur dans le dialogue avec le reste du monde. Mais en période de crise économique, patrimoine comme création sont menacés, il relève aussi de la responsabilité de l'Europe de les préserver. Les pays les plus endettés risquent de se désengager des programmes culturels; on voit en Grèce et en Italie, les trésors du passé laissés à l'abandon ...

La culture ne représente que 0,1% du budget de l'Union : nous souhaitons développer un fonds européen de la culture, qui viendrait notamment aider les pays en difficulté et qui pourrait être financé par une taxation des flux de données, puissants pourvoyeurs de contenus culturels, ainsi qu'un fonds de solidarité pour le maintien du patrimoine culturel européen.

 

 

Source : Choisir notre Europe

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 14:22

 



L'idée d'un développement européen dans lequel nous ne serions que cols blancs, services, recherche et innovation, l'industrie lourde étant mieux située là où la main d'œuvre est peu onéreuse, est morte et enterrée. Et c'est heureux. Parce qu'il est illusoire de croire que la recherche et l'innovation survivent quand la production est partie. Parce qu'aussi, quand une compétence est perdue sur un territoire, il est extrêmement difficile, pour ne pas dire impossible de la faire renaître et qu'il est toujours dommageable de se priver d'un savoir-faire. Parce qu'enfin, la sidérurgie est un secteur trop important stratégiquement pour accepter de s'en priver.

Les drames sociaux et économiques qui se sont produits à Florange et ailleurs ne doivent pas se reproduire.

A ce titre, l'absence de stratégie industrielle européenne commune est plus que regrettable. Nous nous battrons pour que l'Europe joue son rôle afin éviter de nouveaux Florange. L'Union doit mieux faire respecter la réglementation économique, sociale et environnementale, mutualiser les meilleures expériences et trouver les bonnes réponses aux problématiques industrielles telles que les surcapacités de production ; soutenir la conversion énergétique et écologique des industries traditionnelles ; et enfin améliorer la coordination des politiques nationales et européennes par l'adoption de « pactes » dédiés à des secteurs stratégiques (sidérurgie, mines, chantiers navals,...) C'est dans cette perspective que nous recommandons l'adoption d'un « pacte pour la sidérurgie européenne ».

 

Source : Choisir notre Europe

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 14:22



Qui n'a pas été victime de clauses discutables sur son contrat de téléphonie mobile par exemple ? Forfait impossible à résilier, coûts d'itinérance délirants, durée du contrat tellement longue que l'on finit par se demander si enfants et petits-enfants n'en hériteront pas... Le développement du commerce électronique a aussi eu comme corollaire la constitution d'abus nouveaux qui restent à réguler.

Beaucoup a déjà été fait par l'Union pour protéger les consommateurs, dans le domaine des télécoms et notamment sur la réduction des frais d'itinérance, mais il reste encore un long chemin à parcourir. Dans ce cadre, la France est pionnière avec l’instauration des groupes d’actions collectives « class actions » face aux abus contractuels.

Nous voulons également mettre en place, lors de la prochaine mandature, des mécanismes de recours collectif qui permettent aux consommateurs de se grouper pour peser face aux grandes entreprises.

 

Source : Choisir notre Europe

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 14:21

C-est-lee-paradis.jpg1000 milliards d'euros : c'est la somme phénoménale que représente, au moins, la fraude fiscale en Europe. Cet état de fait est intolérable en temps de crise alors que les peuples souffrent. Seuls, les Etats ne peuvent pas tout. Des mesures nationales unilatérales seront insuffisantes pour mettre fin à la fraude. Les autorités nationales doivent coopérer et sanctionner les paradis fiscaux, et l'Union européenne constitue en cela un échelon pertinent.

Nous voulons l'établissement d'une liste noire exhaustive des paradis fiscaux, liste noire qui soit suivie d'effets et de sanctions lourdes : mise en œuvre de barrières tarifaires, révocation des licences bancaires des établissements présents dans les paradis fiscaux et interdiction d'accès aux marchés publics européens.

 

 

Source : Choisir notre Europe

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 14:20

Gouvernement-economique-europeen.jpgRemettre l'Europe sur les rails du progrès et de la croissance est une nécessité absolue. Cela passe par une véritable intégration budgétaire, fiscale et sociale pour défendre l'intérêt général européen et surtout pour que les citoyens aient un contrôle sur les institutions européennes.

Parce que nous ne voulons pas que la gouvernance économique de l’Union continue à se résumer à la généralisation de politiques d’austérité imposées par les Etats nous réclamons depuis des années la mise en place d’un véritable gouvernement économique européen pour coordonner les politiques budgétaires des Etats-membres. Il gérerait aussi le budget propre à l'eurozone, participant dès lors au soutien de la monnaie unique, et permettrait de renforcer la solidarité au sein des 18 pays qui la compose.

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 14:20



Économie sociale, économie solidaire, secteur associatif, coopératives, mutuelles, fondations et entreprises sociales sont synonymes d’emplois locaux, d’innovation sociale et technique, de gouvernance démocratique et de croissance durable. Ces entreprises productrices de richesses jouent un rôle essentiel dans la protection des citoyens européens dans les secteurs des soins et de la santé mais aussi dans le développement économique des territoires. La Commission et le Parlement ont déjà reconnu l’importance croissance de ce champ dans l’économie européenne.

Nous continuerons à veiller à ce que le cadre réglementaire européen soutienne ce secteur-clé ainsi et à ce que les budgets consacrés à ces structures soient sécurisés (fonds social européen pour 2014-202). Nous encouragerons les stratégies communes et projets de territoires qui renforcent la cohésion sociale et la protection de l’environnement, qui consolident les emplois et l’économie locale et qui portent des modèles de gouvernance innovants. Nous demandons aussi qu’un statut de la mutuelle européenne facilitant les regroupements de mutuelles dans différents pays soit adopté le plus vite possible.

 

 

Source : Choisir notre Europe

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 14:19



La santé n'est pas une marchandise ! Elle doit, partout en Europe, être accessible, efficace, solidaire et universelle.

Une santé à deux vitesses et la dégradation des systèmes de protection sociale ne constituent en aucun cas des options acceptables. Parallèlement, l'Union à vocation à s'emparer d'enjeux nouveaux tels la mobilité des professionnels, la démographie médicale, ou le vieillissement de la population. Aujourd'hui, les niveaux des services de santé ne sont pas les mêmes en Pologne, en Espagne, en France ou en Angleterre. Il existe des disparités de moyens financiers, de capacités d'accueil, de formations et d'expertises.

Nous voulons garantir une couverture territoriale homogène sur l'ensemble des 28 Etats-membres, établir des critères de convergence et faire évoluer la couverture santé vers le haut. Et affirmer que si la mobilité des patients doit être facilitée et encadrée, le tourisme médical, lui, doit être combattu sans relâche !

 

 

Source : Choisir notre Europe

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