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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 14:48



Fitch Ratings, Moody's, Standard & Poor's : trois agences de notation financières qui ont pourtant prouver leur incapacité en classant Enron, LEHMAN BROTHERS et une montagne de subprimes comme des investissements sûrs. Toutes ces institutions ou ces investissements se sont révélés être sources de crises financières systémiques ces quinze dernières années. Trois agences qui ont pourtant, il n'y a pas si longtemps prouvé devant le monde entier leur faillibilité en classant dans la meilleure catégorie Enron 4 jours avant que la faillite soit annoncée et en donnant, pendant des années, la plus haute note aux placements qui provoquèrent la crise des subprimes, ainsi qu'à Lehman Brothers, la veille de sa chute ! Pour ne citer que ces erreurs....

Leur toute-puissance sur les marchés peut du jour au lendemain aggraver la crise dans des Etats déjà durement touchés, l'abaissement de la note étant synonyme de hausse brutale des taux d'intérêts et de baisse drastique des investissements.

Nous plaidons pour la création d'une agence publique européenne de notation. Celle-ci devra se doter d’une nouvelle méthode d’évaluation, accessible à tous, des finances publiques européennes. Nous ne pouvons plus être à la merci de ces agences privées qui n'ont ni valeur économique, ni légitimité, ni objectivité.

 

 

Source : Choisir notre Europe

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 14:48



En 2009, l'Union européenne a voté le « paquet climat », qui définit les objectifs 3 X 20 : faire passer la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique à 20%, réduire les émissions de CO2 de 20% et accroître l'efficacité énergétique de 20%, et tout cela d'ici 2020. Slogan facile à retenir, engagement plus difficile à tenir. D'autant plus que le dernier objectif relatif à l'efficacité énergétique n'est pas contraignant... Les querelles d'experts quant à la réalité du dérèglement climatique sont loin derrière nous et face à l'énormité de l'enjeu, il faudra plus que de la bonne volonté ou des incantations. Il est en outre regrettable de ne pas prendre assez en compte le formidable vivier d'innovations et d'emplois que cette mutation peut engendrer, la "croissance verte", et même les gigantesques sommes économisées si nous réduisons les effets néfastes du dérèglement climatique, notamment la hausse du nombre et de l'intensité des événements météorologiques extrêmes (ouragans, tempêtes, canicules...) : rien qu'en France, le coût estimé des catastrophes naturelles depuis 10 ans est de 13,65 milliards d'euros..

Nous défendrons la mise en place d'objectifs contraignants et ambitieux de lutte contre le changement climatique et affecterons les moyens nécessaires pour permettre la mutation des filières économiques.

 

 

Source : Choisir notre Europe

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 14:47

Budget-europeen.jpgLe système de financement actuel est à bout de souffle. Tant qu'il ne représentera qu'à peine 1% de la richesse produite en Europe, il ne sera pas suffisant pour tenir les promesses de solidarité et de prospérité. Le sujet est majeur et il est plus que temps d'avancer, au-delà des postures et des effets de manche des Etats.

94% des dépenses du budget communautaire sont des dépenses d'investissement qui dynamisent les économies des Etats membres. Ce budget doit permettre de mener des politiques favorables à la croissance, à l'emploi, à la jeunesse.

C'est pourquoi nous voulons que soient développées les "ressources propres" pour financer le budget communautaire. Et en premier lieu, la Taxe sur les Transactions Financières que 11 Etats membres -dont la France- ont décidé de mettre en œuvre dès 2014. Elle devrait rapporter 35 milliards d'euros par an selon la Commission européenne

 

 

Source : Choisir notre Europe

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 14:47

L’Union européenne souffre de la trop grande disparité entre ses territoires, avec une polarisation des populations et de l’activité sur les centres urbains. Ceci conduit à une exacerbation de la concurrence et des inégalités au lieu de réunir les citoyens grâce à des politiques solidaires. N’en déplaise aux conservateurs qui dirigent l’Union européenne depuis dix ans, l’égalité des territoires en Europe ne doit pas être l’austérité généralisée et le chômage pour tous !

Au contraire, l’égalité des territoires que nous défendons, c’est la garantie pour tous d’accéder aux transports, à des soins de qualité et à un enseignement d’excellence, mais aussi l’opportunité pour chacun de trouver un emploi décent, partout en Europe. C’est aussi l’articulation des villes et des campagnes dans leur complémentarité. Il faut maintenir absolument les fonctions vitales du monde rural. Les territoires isolés, peu densément peuplés, recèlent des trésors de potentialités. Les sources de valeurs ajoutées inexploitées sont immenses qu’elles concernent la production d’énergies renouvelables, le tourisme et les loisirs à taille humaine, la qualité des productions agro-alimentaires et les circuits courts directement du producteur au consommateur, le commerce et l’artisanat fournisseurs de biens et de services. Il faut porter la question de la ruralité au cœur des préoccupations de l’Union. La ruralité est une force à mettre en mouvement. Il faut accompagner son développement.

- Il est fondamental de trouver des solutions au problème de la mobilité en zone rurale, notamment dans un contexte de renchérissement du coût de l’énergie.

- Il est fondamental d’amener le haut-débit et bientôt le très haut-débit dans les campagnes car c’est aujourd’hui un facteur essentiel d’attractivité, notamment pour les plus jeunes. Il faut construire le « vivre et travailler au pays » : ce slogan du siècle passé a singulièrement un avenir.

- Il est primordial de maintenir la présence des services d’intérêt général, en priorité, ceux concernant l’éducation et la santé.

- Enfin, il faut faire du vieillissement de la population, plus marqué dans les régions rurales, un support de développement local. L’attractivité des espaces ruraux pour les retraités qui souhaitent fuir le bruit, la pollution et les difficultés des métropoles constitue une véritable opportunité s’il est pensé et accompagné.

C’est à ces conditions que nous devons corriger les inégalités entre les régions d’Europe, nous voulons d’une part relancer l’économie par des grands investissements d’avenir, et d’autre part accentuer l’aide européenne en direction des territoires les plus défavorisés. Nous devons stimuler une nouvelle croissance, qui préserve les ressources naturelles et crée de nouveaux emplois. Cela passe par de grands travaux pour développer les réseaux de transport et d’énergie, l’industrie des énergies renouvelables et de la transition énergétique, la formation, l’innovation, la recherche, le développement rural durable. Pour que la croissance soit équitablement répartie dans l’espace, les investissements doivent d’abord bénéficier aux territoires qui en ont le plus besoin.

Nous soutenons la candidature de Martin Schulz à la présidence de la Commission européenne pour une réorientation de l’Europe au service d’un développement harmonieux de tous les territoires.

 

 

Source : Choisir notre Europe

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 14:46



65 % des produits de la mer que nous consommons sont importés, sans aucune exigence quant aux conditions environnementales et sociales dans lesquelles ils ont été pêchés. Valoriser la filière en Europe constitue donc un double objectif. Le premier est de protéger les espèces en instaurant des pratiques permettant le renouvellement durable de la ressource. Le second est de protéger la profession : en France, le secteur de la pêche représente près de 13 000 emplois en mer, chaque emploi en mer générant 4 à 5 emplois à terre, non délocalisables.

Nous voulons accompagner les marins-pêcheurs dans le renouvellement de la flotte et les aider dans les efforts qu'ils déploient pour répondre à l'objectif de renouvellement durable de la ressource.

Nous nous battons pour introduire des règles à l'importation dans les accords de pêche : les critères sociaux et environnementaux sont trop peu respectés en dehors des frontières de l'Union ce qui nuit à la compétitivité du secteur.

 

 

Source : Choisir notre Europe

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 14:45



L'emploi et le pouvoir d'achat sont les préoccupations principales des Européens. Et pourtant, il faut bien reconnaître que la question sociale est loin d'être la priorité des conservateurs européens qui sont aux commandes de l'Union depuis trop longtemps. Comment s'intéresser, comment adhérer à une Europe qui ne s'occupe pas, ou en tout cas trop peu, de ce qui nous concerne quotidiennement ? Le marché commun, la monnaie unique, les règles de concurrence économique n'ont jamais constitué un idéal enthousiasmant. La prochaine étape de la construction européenne doit être la lutte contre le chômage et les inégalités, le retour vers une croissance durable et vers un continent où il fait bon vivre et travailler.

Nous défendons le projet d'un « traité social européen » qui aura pour ambition d'assigner aux politiques européennes les objectifs d'intérêt général que sont l'amélioration des conditions de vie et de travail, la qualité des emplois, la lutte contre les discriminations à l'embauche et dans les rémunérations, le dialogue social, le développement durable. Le traité social devra garantir à tous les salariés dans l'Union européenne, vers le mieux-disant social, les droits fondamentaux que sont les droits du travail, le niveau de protection sociale, le droit syndical et l'instauration du principe de la clause la plus favorable.

 

 

Source : Choisir notre Europe

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 14:45


Notre modèle de croissance, productiviste, pollueur et inégalitaire, est à bout de souffle. Pour nous, la transition écologique et énergétique n'est pas une contrainte mais une opportunité. Si l'Union s'en donne les moyens elle redonnera aux citoyens un horizon collectif : faire de l'Europe le premier éco-continent de la planète en mettant en œuvre une politique ambitieuse de maîtrise de la consommation d'énergie, de développement des énergies renouvelables, de transports et bâtiments non polluants, d’éco-conception et d'économie circulaire, de protection de la biodiversité.

La transition écologique et énergétique répond à trois enjeux. Enjeu social : satisfaire aux besoins et protéger la santé de tous; enjeu géopolitique : sécuriser les approvisionnements et assurer notre indépendance énergétique; enjeu environnemental : réduire drastiquement les émissions de gaz à effets de serre, préserver les ressources et la biodiversité pour les générations futures. De tels investissements ne manqueront pas d’être une source d’emplois majeure pour le siècle à venir.

Nous proposons à nos partenaires la mise en œuvre d'une Communauté européenne de l'Energie, en débutant par une coopération renforcée dans le cadre des traités actuels. N'oublions jamais que c'est sur la mise en commun des productions de charbon et de l'acier qu'a débuté l'aventure européenne.

Cette stratégie est nécessaire pour assurer l'indépendance en énergie de nos 28 pays, diversifier les sources de production en développant les énergies renouvelables, aider les Européens à réduire leur consommation, assurer la compétitivité de nos entreprises.
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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 14:44

Langues-regionales.jpgL'Union a un patrimoine linguistique et culturel particulièrement riche. Les Européens de nos régions parlent bien sûr des langues officielles mais s'expriment aussi dans plusieurs dizaines de langues qui sont aujourd'hui, selon l'UNESCO menacées de disparition.

Quand une langue meurt, c'est une partie du patrimoine européen, de chaque pays régions, qui disparait ! Aujourd'hui l'UE peut et doit contribuer à l'épanouissement des cultures nationales et régionales, promouvoir, soutenir et sauvegarder ces langues.

Le Parlement européen a ainsi rappelé aux Etats membre la nécessité de ratifier la Charte Européenne des langues régionales et minoritaires.

 

 

Source : Choisir notre Europe

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 14:43



L'Euro serait responsable de toutes nos difficultés. Explication facile, mais qui revient à accuser la raquette quand la balle part dans le filet, ou le marteau quand le bricoleur se tape le doigt. L'Euro est un outil et à ce titre, il n'est que ce que les politiques monétaires en font. Et elles n'en font pas assez !

L'Europe doit agir en faveur d'une parité plus équilibrée de l'euro, aujourd'hui surévalué par rapport au dollar américain, au yuan chinois et au yen japonais en proposant un nouvel ordre monétaire international.

La BCE doit mettre en œuvre une politique monétaire plus favorable à la croissance et à l'emploi (ce qui nécessite un changement de son mandat pour l’instant limité à maintenir une inflation proche mais « en dessous » de 2%...), à la compétitivité de l'Europe et des entreprises, et les autorités européennes doivent enfin doter l'Union d'un gouvernement économique qui manque à la zone euro.

 

 

Source : Choisir notre Europe

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 14:43



L'Union doit concilier la volonté de souveraineté des Etats et la nécessité d'agir comme une unité politique unique, à la dimension des acteurs et des défis mondiaux auxquels elle est confrontée. Elle doit également améliorer le caractère démocratique de son fonctionnement. Pour y parvenir, nous voulons qu'elle renforce simultanément les trois piliers du pouvoir dans l'UE : le Parlement européen, qui représente les citoyens, dont il faut étendre substantiellement les prérogatives , en le dotant de l'initiative législative qu'il n'a pas, en étendant son pouvoir de codécision et de contrôle dans les domaines économique et budgétaire ; la Commission, qu'il convient de réformer en profondeur, en plus de l'avancée que constitue l'élection de son président au suffrage universel indirect; le Conseil des chefs d'État et de gouvernement et de celui des ministres, enfin qui devront décider de plus en plus à majorité qualifiée et non plus à l'unanimité sur tous les sujets qui fâchent... Les Parlements nationaux, les syndicats, devront être mieux impliqués dans les décisions européennes.

Le renforcement de ces trois piliers implique une meilleure articulation, dans un souci de compétences mieux partagées. Il nous faut sortir, une bonne fois pour toute, de la culture du plus petit dénominateur commun, rarement satisfaisant à l'échelle de 28 pays-membres.

 

 

Source : Choisir notre Europe

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