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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 16:37

aubry-voeux-2011.jpg.crop_display.jpgEn rassemblant les leaders socialistes autour d’un calendrier et en fixant la feuille de route pour 2011, Martine Aubry continue de tracer son chemin qui la mène vers les primaires socialiste. Reste à trouver « le fil » qui structurera le projet.

Un calendrier pour les primaires qui ménage chacun, une feuille de route, un projet en mai… De quoi détendre Martine Aubry. Pour ses vœux à la presse, la première secrétaire s’est montrée sous un visage plutôt guilleret. « Je pense que le PS sort renforcé », assure-t-elle après son discours. Le PS, mais elle aussi. « Mon souci est que chacun se sente bien dans le parti. J’ai passé beaucoup de temps à parler avec chacun. C’est un calendrier gagnant ». Qu’importe les doutes de François Hollande ou de certains proches de DSK, la première secrétaire a réussi à contenir chacun. « Aubry a voulu montrer qu’elle tient le manche », glisse une supportrice de Strauss-Kahn. Pour Razzy Hammadi, proche de Benoît Hamon, « c’est un calendrier qui n’empêche personne ». Le fabiusien Henri Weber se fait rassurant : « Six à huit mois de campagne, c’est beaucoup. Les types ont perdu la mémoire… »


Aubry : « Je peux (être candidate). Ce n’est pas pour ça que j’ai décidé ! »

Martine Aubry continue sa méthode : du sérieux, du travail, quitte à paraître austère. « Ça porte ses fruits », croit le sénateur David Assouline. La feuille de route de 2011, avec 2012 en ligne de mire, est toute tracée : « Gagner en mars les cantonales, présenter en mai notre projet, réussir en septembre les sénatoriales, choisir le meilleur candidat, rassembler la gauche », lance la maire de Lille. Elle appelle à « s’indigner », comme Stéphane Hessel. Veut faire de l’emploi « la priorité des priorités » avec « 200 000 emplois d’avenir pour les jeunes ». Rode ses formules : « On donne toujours plus à Neuilly qu’à Bondy, à l’actionnaire qu’au fonctionnaire ». Et joue la filiation mitterrandienne : « Nous préparons l’alternative, je le dis avec force. Mais la force peut être tranquille, on le sait ».

« Ce qui fait sa force, c’est de ne pas lâcher. Si elle laisse filer sur le calendrier, c’est fini, elle aura perdu ce qu’elle est », analyse Marylise Lebranchu, proche de Martine Aubry. La présidente de le FNESR (Fédération nationale des élus socialistes et républicains) doute même du retour de DSK : « Je ne crois pas aujourd’hui à une candidature de Dominique. Mais c’est juste du feeling ». Quant à « Martine »… « Est-ce qu’elle a la capacité ? Oui. Est-ce qu’elle a l’allant physiquement et mentalement ? Oui », assure Lebranchu, pour ceux qui doutent de sa volonté. La première intéressée laisse elle-même les portes ouvertes : « Je peux (être candidate). Ce n’est pas pour ça que j’ai décidé ! »

« Ségolène fera peut-être la tournée des plages »

Reste que le calendrier laisse quelques partisans du patron du FMI sur leur faim : « Ces deux mois d’été, après le dépôt des candidatures, c’est un peu étrange », selon un député socialiste. « Qu’est-ce qu’on va faire ? Ségolène fera peut-être la tournée des plages… ». Malgré la tentative de Jean-Christophe Cambadelis, lieutenant de Dominique Strauss-Kahn, de reporter le vote à novembre, le pacte tient toujours selon la patronne du PS : « Notre réflexion collective avance très bien entre Dominique, Laurent et moi », assure Martine Aubry à quelques journalistes. Elle appelle régulièrement « Dominique ». Et le voit. Bref, elle l’assure, tout va bien : « Nous étions soi-disant la carpe et le lapin. Nous avons continué à discuter et à réfléchir ensemble ».

a course de haies socialiste est loin d’être terminée. La préparation du programme va occuper le PS jusqu’en mai. « Notre projet est déjà largement écrit », a souligné Aubry devant les caméras. « A la fin du printemps, vous saurez ce que nous proposerons pour les 100 premiers jours, la législature et la décennie ». « Nous hiérarchiserons, nous financerons », assure-t-elle, après les critiques internes lors de la convention sur l’égalité réelle. Car il manque encore à l’ébauche de projet socialiste une ligne directrice, une colonne vertébrale, un projet pour la France. « On a quand même un peu travaillé depuis deux ans », insiste-t-elle, rappelant « la société du bien-être », cette société du « care ». Tout en reconnaissant qu’il manque « le fil autour duquel se fera le projet ».

 

Source : Public Sénat

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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 11:24

loppsi-2.jpgAu grand dam des internautes, les sénateurs ont suivi leurs collègues députés en votant le blocage des sites Web à caractère pédopornographique sans nécessité de passer par un juge. Très remontée contre une mesure jugée « liberticide », la toile prend la parole, à sa façon…

La lutte contre la pédophilie doit-elle justifier la censure de sites internet sans contrôle du juge? C’est en tout cas ce qu’ont décidé les sénateurs en votant l’article 4 de la Loppsi 2. Une liste des sites Internet « illicites » sera transmise aux fournisseurs d’accès à Internet par l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC), un service du ministère de l’Intérieur. Une mesure qui provoque un raz-de-marée de critiques sur le Net.

« Loppsi, le projet de loi soutenu par les pédophiles et vivement critiqué par les associations de lutte contre la pédophilie vient d’obtenir un vote favorable au Sénat », regrette déjà le bloggeur Korben. « Ce qui est sûr, c’est qu’avec cet article 4 qui autorise la censure de sites internet sans contrôle du juge et sans possibilité de recours ou même de simple vérification, on va bien rigoler », ajoute Korben qui s’inquiète déjà : « La lutte contre la pédophilie est un bon cheval de Troie pour qu’ensuite d’autres lois ou amendements autorisent le blocage d’autres types de sites… ».

 

« La Tunisie ouvre son web, la France ferme le sien »

Pour d’autres, le mécontentement passe par l’humour. Sur Twitter, « Winael » estime qu’ « avec la loi Loppsi, nous n’arrivons qu’à importer le savoir-faire tunisien en matière de censure sur internet ». « Le dîner de cons à l’Elysée n’aura donc servi à rien ! », s’amuse « Vogelsong » sur Twitter, clin d’œil au déjeuner de décembre entre le chef de l’Etat et quelques acteurs « influents » du Web. De son côté, « virtualabs » élargit le débat et rappelle que « L'essence même d'Internet est d'être un réseau toujours accessible, vouloir le filtrer est vain ». Le collectif anti-loppsi, quant à lui, s’organise et prévoit des manifestations un peu partout en France, pendant que le parti pirate a mis en ligne une pétition pour le retrait complet de la Loppsi. Pour le moment 5870 internautes ont signé la pétition. Lui aussi remonté, Maître Eolas décide de frapper fort sur Twitter : « L’infâme article 4 de la Loppsi adopté par le Sénat. La Tunisie ouvre son web, la France ferme le sien », écrit l’avocat bloggeur.

Indignation aussi du côté du site Owni: « Tous les arguments auront pourtant été rabâchés : l’inefficacité du filtrage, le coût, le risque de sur-blocage, ou même celui de forcer la pédopornographie à se rendre plus underground encore (et donc plus dangereuse), mais rien n’y aura fait : la loi a été adoptée et désormais, seul le conseil constitutionnel pourrait en empêcher la mise en œuvre ». Les Sages n’avaient d’ailleurs pas hésité à rappeler à l’ordre le législateur sur Hadopi en interdisant toute interruption d’internet sans intervention d’un juge.

 

Source :  Public Sénat

 

 

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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 06:23

Bruno Julliard, Secrétaire national à l'éducation, a expliqué ce lundi matin en point presse les raisons du soutien du PS à la manifestation du samedi 22 janvier des acteurs de l'éducation.

 

 

 

 

Il a rappelé le vote du budget 2011 par la majorité entérinant la suppression de 16 000 postes dans l'éducation nationale, et le bilan plus général des 66 000 postes supprimés dans l'Education nationale sous «l'aire Nicolas Sarkozy». Avec pour seule logique le dogme affiché de réduction du nombre de fonctionnaire et notamment celui de non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux qui part à la retraite dans l'éducation nationale.
 
Bruno Julliard a rappelé que ces choix étaient d'autant plus insupportables qu'après la sortie des études de comparaison des systèmes nationaux d'éducation (enquête PISA), «nous constatons que sur tous les points où la France a décroché, systématiquement la droite a amplifié ce décrochage du système éducatif français». Avant d'expliquer en détail les résultats de l'enquête PISA à l'aune des réformes gouvernementales.

 

Source : PS

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 06:01

236863-jpg_127606.jpgPlus de trois Français sur quatre (76,5 %) estiment que Marine Le Pen, élue ce week-end à la tête du Front national, ne sera jamais présidente de la République, selon un sondage Obea-Infraforces pour 20 Minutes et France Info rendu public lundi. À la question "Pensez-vous que Marine Le Pen peut un jour devenir présidente de la République ?" 53 % des personnes interrogées répondent "non, certainement pas" et 23,5 % "non, probablement pas", ce qui fait un total de 76,5 %. 3 % disent "oui certainement" et 13,7 % "oui probablement", soit 16,7 %. 7,4 % ne se prononcent pas.

Par ailleurs, 16,3 % des Français considèrent que Marine Le Pen est plus à droite que son père, contre 21,5 % qui estiment qu'elle l'est moins, 51,3 % qu'elle l'est autant, et 10 % qui ne se prononcent pas. Pour une majorité de Français, Marine Le Pen est courageuse (63 %), franche (54 %) et compétente (47 %). À l'inverse, ils sont une majorité à estimer qu'elle n'est pas crédible (52 %) et qu'elle n'est pas porteuse d'idées nouvelles (59 %).

Près de six Français sur dix (59 %) estiment que l'UMP doit débattre avec Marine Le Pen pour "démonter ses arguments", un sur deux (49 %) pour "trouver des points de convergence", 39,6 % l'ignorer, 30,3 % préparer une alliance avec le FN pour les législatives, et 28,6 % préparer une alliance avant la présidentielle.

 

Source :  Le Point

 

Attention ce sont les mêmes sondages qui disaient 18 mois avant les présidentielles de 2002 que Lionel Jospin serait Président de la République

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18 janvier 2011 2 18 /01 /janvier /2011 12:41

timthumb.php-copie-4.pngLe texte ci-dessous, rédigé par le MJS et soutenu sur le fond par plusieurs organisations de la Left Wing (aile gauche d’ECOSY) devrait servir de base de réflexion en vue de l’élaboration d’une résolution sur les retraites pour le prochain Congrès d’ECOSY qui se tiendra à Bucarest du 31 mars au 3 avril prochains.

Le futur des systèmes de retraite en Europe:
la nécessité d’aborder les bonnes questions

Le futur des systèmes de retraite est devenu une question cruciale en Europe, a fortiori dans le contexte de la crise économique. Dans la plupart des Etats membres, de lourdes réformes ont été adoptées, qui sont basées sur une même idée: la combinaison entre l’allongement de l’espérance de vie, des taux de natalité faibles et le départ à la retraites des Baby Boomers crée un déséquilibre démographique grave qui met en péril les systèmes de pension, et la seule solution pour les sauver est d’inciter les gens à travailler plus longtemps. Comment? En repoussant l’âge légal de la retraite, en allongeant la durée de cotisation et/ou en modifiant le mode de calcul des droits à la retraite.

Pour ECOSY – Les jeunes socialistes européens, ce qui est présenté aux citoyens européens comme un raisonnement purement logique est en réalité hautement idéologique et repose sur une vision étroite des choses, comme si le problème des retraites ne pouvait être résolu que par une modification de la législation en matière de retraites. Nous croyons au contraire que toute réflexion sérieuse sur les retraites doit englober un vaste éventail de questions et de politiques, en particulier les politiques de l’emploi, les politiques fiscales et le droit du travail.

Dans son Livre vert intitulé « Vers des systèmes de retraite adéquats, viables et sûrs en Europe », la Commission européenne dresse un tableau alarmiste de la situation démographique en Europe et prône ─ certes à mots couverts ─ le recul de l’âge légal de la retraite.
ECOSY – Les jeunes socialistes européens estiment que cette approche est non seulement partiale mais également contestable sur le plan économique et social. Comme la Commission le souligne elle-même, « moins de 50% des citoyens travaillent encore à l’âge de 60 ans ». Et nous savons que dans une grande majorité des cas, les gens ne choisissent pas de quitter le marché du travail prématurément: ils sont contraints de le faire à cause d’un licenciement ou de problèmes de santé. Le principal effet du recul de l’âge légal de la retraite sera d’aggraver la situation sociale et économique des plus vulnérables et de transférer le coût financier des systèmes de retraite vers les caisses d’assurance chômage. En outre, si la durée de vie moyenne augmente en Europe, l’espérance de vie en bonne santé demeure bien plus courte et de grandes inégalités existent: en France, par exemple, un cadre peut espérer vivre en bonne santé 10 années de plus qu’un ouvrier.

ECOSY – Les jeunes socialistes européens sont convaincus qu’il est possible d’arriver à des systèmes de retraite socialement justes et économiquement viables du moment que les bonnes questions sont posées.

    * Quelle est la meilleure solution pour améliorer le ratio retraité/travailleur et pour augmenter les cotisations retraite? Notre réponse est: la conduite de politiques de l’emploi ambitieuses. La plus grande menace pour nos systèmes de retraite est le chômage et, par conséquent, l’objectif premier devrait être de garantir que chaque personne qui souhaite travailler puisse effectivement avoir un emploi et participer ainsi au financement des retraites. Nous reconnaissons qu’il n’est pas normal que tant de personnes quittent le marché du travail prématurément, mais nous savons que repousser l’âge légal est inutile voire contreproductif quand le vrai problème est celui de l’employabilité des seniors. De nombreuses actions pourraient être entreprises afin d’améliorer cette dernière, en particulier dans les pays où le taux d’emploi des seniors est le plus faible: un meilleur accompagnement tout au loin de la carrière, des programmes de formation spécifiques, des méthodes et des rythmes de travail adaptés, des incitations pour les entreprises employant des travailleurs âgés, etc. Une autre manière d’élargir la base des contributeurs aux systèmes de retraite est de garantir que toute personne qui occupe un emploi est rémunéré et a un contrat décent. C’est le raison pour laquelle ECOSY – Les jeunes socialistes européens sont contre les stages non rémunérés et demandent l’instauration de salaires minimum.
    * Qui devrait porter le fardeau du financement des systèmes de retraite? Pour ECOSY – Les jeunes socialistes européens, les travailleurs ne peuvent pas être les seuls à supporter les coûts comme cela est le cas dans la plupart des réformes passées et actuelles. Le fardeau doit être partagé de manière équitable, ce qui suppose notamment que certains types de revenus qui ne participent pas ─ ou très insuffisamment ─ au financement des retraites, soient mis à contribution (participation, bonus, parachutes dorés, etc.) et que les Etats membres remettent à plat l’ensemble des systèmes d’exonérations existants.

 

Source : MJS

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18 janvier 2011 2 18 /01 /janvier /2011 08:53

timthumb.php-copie-5.pngLes derniers chiffres du chômage sont tombés, ils sont cruels: Le nombre de chômeurs de longue durée augmente de 50% en deux ans et atteint 1,5 millions de personnes. Le taux d’emploi partiel subi progresse d’un point de 15 à 16% et concerne une grande majorité de femmes. Les jeunes sont les plus touchés: les chefs d’entreprises interrogés prévoient 85% d’embauche en CDD, remettant ainsi en cause leur droit à l’avenir. Cette politique d’emploi est cohérente avec tous les efforts de la droite, depuis 2002, pour précariser les salariés, détricoter le droit du travail, compresser les salaires, au seul bénéfice des employeurs et du profit des actionnaires.

La faute à la crise? Ce mythe de droite justifierait toutes les régressions…et notamment une politique de rigueur budgétaire. Pourtant, un point de déficit en moins, c’est aussi un point de croissance en moins. Ces économies se feront en ponctionnant les prestations sociales, qui représentent un tiers des revenus des plus précaires, la première décile des revenus selon l’INSEE.

La faute à qui alors? A l’indépendance de la BCE dont la politique ne sert en rien la croissance et l’emploi? Sans doute! Au déséquilibre croissant entre la répartition capital/travail des bénéfices? Sans conteste, alors que les revenus du patrimoine augmentent et qu’au contraire, pour les 20% des Français les moins bien lotis, ce qui reste après les dépenses contraintes a diminué de moitié depuis 2000!

Mais la vraie question reste la politique d’emploi à mener. Pour le MJS, le CDI doit redevenir une norme d’embauche et les contrats précaires faire l’objet de cotisations patronales plus élevées. Comme jeunes socialistes, nous voulons construire une croissance qualitative qui passe par le plein emploi, par un investissement massif dans la construction et l’isolation des logements, dans les énergies renouvelables, dans le recyclage et la réparation. Ainsi, la création de 4 millions d’emplois durables, non-délocalisables, devient possible.

C’est la direction inverse qu’a pris la droite depuis 2 ans avec la promotion de l’auto-entreprenariat. Ce gadget n’est pas parvenu à masquer les chiffres désolants du chômage, mais a permis à la droite de crier victoire en s’appuyant sur un sondage Opinion Way indiquant que plus de 600 000 autoentrepreneurs se sont inscrits sur le portail dédié. Ce succès est uniquement révélateur de la détresse de salariés obligés de mener deux activités de front, ou de chômeurs auxquels on refuse un vrai emploi. Ce dispositif favorise l’externalisation du salariat: 8% des auto-entrepreneurs n’étaient pas volontaires. Nous dénonçons un dispositif qui assurait en moyenne une rémunération mensuelle de 775 euros, très insuffisante. C’est en revanche une vraie concurrence pour des entreprises qui paient des cotisations sociales et patronales.

La droite ne peut se prévaloir du titre de parti des entrepreneurs, elle ne défend que les grands groupes et les rentiers, ceux qui prennent peu de risque. A gauche, un autre projet pour les entreprises, favorisant l’économie sociale et les PME qui créent de l’emploi, est possible!

Ce projet, pour le MJS, ne passe pas par la défiscalisation dictée par le dogme libéral, qui amène près de la moitié des entreprises à mettre la clé quand elles doivent brusquement payer, au bout de deux ans, impôts et cotisations, au même titre que les autres entreprises. Notre projet s’appuie sur une réforme de l’impôt des sociétés favorisant la progressivité, les PME et les bénéfices investis sur le long terme, au détriment des dividendes courtermistes.

Contre des zones franches dévoyées, nous proposons des zones de service comprenant crèches et restaurants aux entreprises qui s’installent dans les quartiers populaires. Enfin, l’accompagnement des PME passe pour nous par la mutualisation de certains services, par une formation des entrepreneurs, par le financement public de projets innovants.

Les régions socialistes ont toute leur place dans ce développement, pour les rapprocher de la recherche, de la formation continue, des infrastructures de transport. Enfin, une réforme des marchés publics doit permettre une vraie égalité entre les entreprises pour répondre aux marchés: division en lots et instauration d’un quota pour les PME et l’économie sociale et solidaire.

 

Source : MJS

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18 janvier 2011 2 18 /01 /janvier /2011 06:58
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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 16:55

Le porte-parole du PS est revenu sur la nomination de Marine Le Pen à la tête du Front National ce week-end. «Pour nous, le FN n'est pas moins dangereux qu'avant», a indiqué Benoît Hamon, estimant qu'il l'est «même plus, dès lors qu'il pourrait être crédité d'une certaine forme de respectabilité». Benoît Hamon a tenu à rappeler que le Front National n'était pas «moins anti-musulman qu'auparavant», ni «moins suspect d'agiter la xénophobie qu'auparavant».

 

 

Source : PS
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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 17:01

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Merci Jean Michel Lecomte

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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 15:00

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Source : JM Blog

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