Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 15:22

Canton de Dieppe tituMardi 28 juin 2011, Martine AUBRY, première secrétaire du Parti Socialiste, s'est déclarée officiellement candidate aux primaires citoyennes organisées par les socialistes les 9 et 16 octobre 2011, en vue de l'élection présidentielle de 2012. Depuis sa ville de Lille – où elle y a effectué un travail considérable de transformation et de modernisation depuis son élection à la tête de la mairie en 2001 –, l'ancienne Ministre du Travail a donc pris rendez-vous avec les Français.

Depuis 2008 et son élection à la tête du Parti Socialiste, Martine AUBRY a su redonner une place importante à la voix des socialistes dans le débat politique français en les rassemblant autour d'elle.

Depuis 3 ans, la première secrétaire a parcouru le pays afin d'écouter les Français, leurs souffrances, leurs craintes, leurs déceptions face à la politique désastreuse conduit dans le pays depuis 4 ans. Aussi, elle a pu s'apercevoir qu'une grande majorité d'entre eux souhaitaient une autre France, une France plus forte, plus juste qui retrouve ses vraies valeurs mises à mal aujourd'hui.

 

Source : Sandrine Hurel

Partager cet article
Repost0
29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 15:15
Partager cet article
Repost0
29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 15:14
Partager cet article
Repost0
29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 15:09

110607_TF1.jpgVoici sa déclaration officielle de candidature :

Le 28 juin prochain, je déposerai officiellement ma candidature aux Primaires du Parti socialiste qui doivent désigner celui ou celle qui sera notre candidat à l’élection présidentielle de 2012.
Si, jusqu’à très récemment, la candidature de Dominique Strauss-Kahn s’imposait, sa mise à l’écart exige un sursaut.
La réalité, aujourd’hui, est que je ne trouve pas, dans le paysage de mes contemporains, celui ou celle qui s’imposerait comme le plus fidèle garant d’une gauche moderne, populaire, juste et crédible aux yeux de tous.
C’est donc ce qui me pousse à reprendre ma marche en avant.

Les primaires qui vont s’ouvrir sont une opportunité exceptionnelle de remobiliser la gauche mais aussi, l’ensemble de la société française. C’est donc un immense honneur pour moi d’y participer.

Depuis deux ans, je sillonne le pays pour sonder ses attentes, ses aspirations, recueillir ses angoisses mais aussi ses élans, ses initiatives et ses espoirs.

J’ai vu une France affaiblie et souvent meurtrie par les morsures de la crise et du chômage. J’ai vu la souffrance des classes moyennes, des ouvriers et du monde paysan, une jeunesse inquiète pour son avenir, des retraités précarisés. J’ai vu des services publics fragilisés.
J’ai vu une France qui doutait parfois de ses capacités de rebond, une France qui désespérait de ses responsables politiques et économiques. Mais une France qui, malgré tout, continuait d’y croire, parfois sans même savoir pourquoi, ni comment. Malgré ces incroyables difficultés, j’ai été frappé par le refus de sombrer, le refus d’abandonner, le refus de se laisser aller.
Aujourd’hui, je veux porter cette force, je veux porter ces regards, ces voix qui disent « non », qui disent « il faut que cela change», qui disent « assez de Nicolas Sarkozy».

Si je suis candidat à l’élection présidentielle pour la gauche, c’est pour diriger ce pays. Pour orienter ses forces vives vers des projets partagés, relever ceux qui sont à terre et qui, pourtant, ne veulent pas lâcher.

La France est un pays magnifique, aimé, désiré, dans le monde entier pour son histoire, sa culture et sa langue. Encore aujourd’hui, des quatre coins du monde nous sommes un phare. Regardons le printemps arabe. Même libérés des dictatures, les peuples expriment leur désir de nous rejoindre. Certes, notre lumière a décliné, mais elle oriente encore, toujours, les âmes insoumises qui aspirent à la liberté et au droit au bonheur.
C’est pour cette raison que nous devons retrouver toute notre place dans le concert des nations en réaffirmant notre volontarisme dans le projet européen.

Je veux être un passeur. Le message que je porte ne m’appartient en rien, c’est celui de cette France de l’insoumission, c’est celui des Français qui aujourd’hui continuent d’espérer et de tenir la dragée haute aux difficultés.

C’est un message inconditionnellement optimiste. Optimiste dans sa fidélité au génie de la France, optimiste dans la capacité des Français à se dépasser, optimiste dans notre avenir commun. Qui d’autre que nous, peut miser sur notre avenir ? Qui d’autre que nous, peut prendre notre destin en main ? Qui d’autre que nous, peut mesurer nos forces et notre envie de changer la donne ?
Personne d’autre que nous. Nous, les Français héritiers d’une Nation qui n’appartient qu’à ceux qui la désirent et qui veulent en renforcer le génie.

C’est cette France sublime qui m’a accueilli, qui m’a adopté parmi les siens, lorsque j’en suis devenu le citoyen à l’âge de vingt ans. C’est cette France désormais fragile qui m’engage à tout lui rendre, à tout lui donner.

Je ne me sens pas responsable d’un quelconque fardeau qui pèserait sur mes épaules, mais habité par une conviction, par une envie et par une énergie. Habité par la conviction qu’il faut relever la France et qu’avec les Français nous le pouvons, habité par l’envie de porter leur message, habité par l’énergie de traduire les aspirations en actions.

Redresser un pays comme le nôtre, orienter ses forces vives, redonner la dignité à ceux que tout afflige, exige un nouvel élan, une énergie du changement sans précédent. Elle s’alimentera de l’expérience et de la volonté de chaque Français. La période qui s’ouvre à nous est exigeante mais elle doit mobiliser et galvaniser chacun. Le prochain chef de l’État devra donner l’impulsion pour que cette énergie se diffuse dans l’ensemble du corps social.

Rien ne sera facile, ni acquis. C’est pourquoi, je souhaite porter cette énergie dans la plus grande vérité. Je ne promettrai rien que la France et les Français ne pourront tenir pour eux-mêmes et pour les générations futures.
La politique a changé. Si hier, on pouvait promettre par d’obscurs petits arrangements avec les réalités, ce que l’on ne pouvait tenir, aujourd’hui, cette façon de se conduire a été balayée par la lumière aveuglante de la vérité. La situation de nos comptes publics et sociaux, le niveau de la dette, nous obligent à de la lucidité et à de la sagesse.

Mon combat est, justement, celui de l’avènement d’un discours de vérité. C’est aussi celui d’une réduction des injustices sociales et celui d’une efficacité économique, protectrice de l’environnement et vectrice de richesses, pas uniquement pour les puissants, mais pour chacun.
Je le mènerai avec l’exigence de représenter, non une nouvelle génération, mais de nouveaux visages, de nouvelles énergies et de nouveaux talents.
Maire d’une ville de banlieue, candidat de la gauche d’aujourd’hui, je le mènerai aussi en m’appuyant sur la longue expérience de terrain que j’ai acquise, avec la volonté de faire vivre ensemble les différences, avec la fermeté nécessaire pour rétablir l’ordre et avec pour horizon : une République en action, une laïcité forte et une Nation sereine.

Au lendemain de la plus grande crise financière du capitalisme, il faut comprendre que la richesse, le bonheur, ne peuvent plus se mesurer uniquement en termes monétaires…

L’Homme doit redevenir le cœur de l’action politique et citoyenne. Dans cette perspective, la gauche – qui devra se hisser à la hauteur des enjeux – possède les clefs du changement.

Cet effort considérable exige la participation de chaque femme et de chaque homme de ce pays. Alors que le président de la République actuel n’a cessé de diviser les Français, de les dresser les uns contre les autres, nous avons besoin d’encourager, de protéger et de développer toutes les énergies individuelles pour le bien être commun.

Dans cette perspective, je fixerai trois grandes priorités :

D’abord, l’école, la culture et la recherche qui chacune dans son domaine crée les énergies de demain et contribue à l’émancipation en faisant reculer les injustices et les déterminismes économiques et sociaux.
Ensuite, il s’agit de préserver ces énergies en assurant la sécurité de chacun. L’ordre retrouvé, la justice respectée, c’est la liberté pour tous les individus de pouvoir orienter leur action, non sur leur seule protection, mais vers l’autre.
Enfin, je veux libérer les énergies créatrices en concentrant les efforts sur la compétitivité de notre industrie et en assurant un climat favorable aux petites et moyennes entreprises qui, chaque jour, développent des projets et des initiatives bénéfiques pour le pays.

C’est en fixant ce cap, que les Français pourront redresser la tête, espérer et exercer pleinement la liberté de construire leur bonheur.

 

Source : Blog de Manuel Valls

Partager cet article
Repost0
29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 15:06

Montebourg.jpgLa décrépitude du Parti Socialiste jusque et y compris au Congrès de Reims a confirmé les analyses du NPS, pourtant observées à l’époque avec condescendance. Qui peut dire que les combats d’hier n’étaient pas pertinents ? N’avions-nous pas vu l’écroulement idéologique de notre famille politique, son enlisement dans un entre-soi et ses manœuvres d’appareils ? Aujourd’hui, plus que jamais, après tant d’années d’immobilisme, de conservatisme et d’opportunisme, il faut faire naître une nouvelle offre politique.

L’installation, par Martine Aubry, au plus haut niveau du parti, d’un Secrétariat national à la Rénovation constitue une victoire pour nos convictions. Il nous a fallu dix ans pour faire admettre l’urgence du changement.

Nous sommes en train de réussir la conversion. Les primaires ouvertes et populaires sont un changement majeur qui va transformer l’ensemble du système politique français, bien au-delà du Parti socialiste. C’est une autre manière de s’adresser aux Français qui va s’imposer. Plutôt qu’un programme, rédigé dans les antichambres de la rue de Solferino, ce sera un projet conçu avec ceux à qui il est destiné : les Français. Ce sont eux qui, par leurs revendications, feront émerger leur candidat. Les primaires sonnent la fin des ententes entre éléphants et de la tyrannie des courants. Ces primaires seront celles du peuple retrouvé. Ce même peuple qui nous fit tant défaut le 21 avril 2002.

La gauche est restée trop longtemps vissée dans ses certitudes du passé. Le temps s’était en quelque sorte arrêté, la réflexion figée, les dirigeants immobilisés. Léon Blum disait : «Toute classe dirigeante qui ne peut maintenir sa cohésion qu’à la condition de ne pas agir, qui ne peut durer qu’à la condition de ne pas changer, qui n’est capable ni de s’adapter au cours des événements ni d’employer la force fraîche des générations montantes, est condamnée à disparaître de l’histoire». Nous aurions bien fait de nous en souvenir. A force de vouloir défendre et protéger nos acquis, nous avons oublié d’inventer les chemins qui mènent autre part. A force de ne parler qu’aux fonctionnaires et catégories socioprofessionnelles supérieures, nous sommes passés à côté de la réalité de la France. Faute d’idées neuves, la gauche gestionnaire est devenue co-responsable de la situation actuelle. Nos quelques victoires en trompe l’œil (régionales de 2004 et 2010, cantonales de 2011) servaient de cache-misère et nos électeurs votaient pour nous à contre cœur.

Avenir de transformateur

L’enjeu de 2012 est là.

Pour que ces élections ne soient pas celles du désenchantement, il ne faut plus faire croire au rafistolage d’un système qui ne fera que nous enfoncer : finance maîtresse du monde, Etats en faillite, impuissance publique, école en échec, destruction des ressources naturelles, mondialisation qui met en concurrence tous les travailleurs, rabote les salaires, étrille les protections sociales et confisque le pouvoir de choisir. Mais dans mon propre camp, on agit comme si ce système était réformable. «Soyons réalistes, on ne peut pas tout changer, soyons prudents, pas trop ambitieux, tout n’est pas à jeter, adaptons-nous à la mondialisation…», entend-on. Et l’on promet de rectifier le système à la marge, de prendre un peu ici pour donner un peu là.

Avec gravité, je pense au contraire que le système n’est plus réformable et que rien, sauf la transformation profonde et décisive, n’est au niveau des enjeux de 2012. Si la gauche continue de jouer avec les règles du jeu inventées par d’autres – des banquiers pour la finance, des productivistes pour le modèle de développement, des Jacobins pour le système politique, des libre-échangistes pour la mondialisation – elle sera balayée comme elle l’est partout en Europe. On aura beau promettre l’égalité, la justice sociale, une société apaisée, la défense de l’emploi, la préservation de la planète, on ne pourra tenir aucune de ces promesses car le système nous l’interdit. Alors, de faux espoirs en faux espoirs, la population s’abstient ou se jette dans les bras des marchands de sable. Combien de 21 avril faudra-t-il encore pour en prendre conscience ?

Mon projet pour la France est un antidote aux 21 avril en gestation, car c’est un projet de changement de système, pas de réformettes pour prolonger sa durée de vie. Le capitalisme coopératif pour transformer le système économique, les lois sécuritaires sur la finance et la spéculation pour briser la dictature des marchés, la démondialisation pour protéger le travail et mettre en œuvre un protectionnisme de mutation écologique, et la VIe République pour partager le pouvoir, sont la colonne vertébrale de la transformation que je propose, la seule capable de faire basculer la France à gauche.

 

Source : Section PS Perreux sur Marne

Partager cet article
Repost0
29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 14:23

 

Partager cet article
Repost0
28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 09:24

ig36Z.pngMartine Aubry n'est pas encore candidate aux primaires socialiste (la chose sera officielle à 11H30) mais elle possède déjà un site de campagne :  http://www.martineaubry.fr

Pas grand-chose pour le moment puisque son ouverture se ferace matin pour 11h30 mais un rendez-vous est déjà donné aux internautes, sur un compte Twitter et sur sa page Facebook pour sa candidature.

 

Source : Hern

Partager cet article
Repost0
20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 06:22

 

 

 

Du CDOP au vote des militants, la Seine-Maritime est, une fois de plus, exemplaire en terme de démocratie comme en terme d’organisation. En effet, avec un peu plus de 200 bureaux de vote qui seront bâtis pour les 9 et 16 octobre prochains, notre fédération, dans le peloton de tête des fédérations socialistes, a su répondre “présent” et mobiliser les forces pour que cet évènement démocratique soit des mieux organisés !

Cela n’étonnera pas quand on sait que la Fédération seinomarine est une Fédération avant tout militante (+ de 5.000 adh.) et qu’elle aime relever les défis. Or, celui des primaires en est un important. En effet, beaucoup de villes, presque la totalité des cantons, milieu rural ou urbain, le maillage territorial est large et les adhérents, les sympathisants de gauche répondent présents partout pour être à ce rendez-vous.

Imaginez : ce sont près de 1.400 personnes qui seront sur le pont les Dimanches 9 et 16 octobre prochains, de Rouen au Havre, de Dieppe à Elbeuf pour accueillir, tenir les listes, informer, comptabiliser les quelques euros récoltés (qui doivent aider au financement de l’ensemble), aiguiller en cas d’erreur de bureau etc.  C’est donc une véritable aventure citoyenne, militante et démocratique à laquelle chaque militant socialiste aura à coeur de répondre.

Alors qu’elle y travaille depuis septembre 2010, la Fédération de Seine-Maritime a mis en place plus régulièrement depuis janvier, un Comité Départemental pour l’Organisation des Primaires (CDOP) pendant du CNOP au plan national.

Placé sous l’autorité du premier secrétaire fédéral, Christophe Bouillon, il est composé au prorata des motions (selon règle proportionnelle du dernier Congrès du PS) et accompagné par des responsables fédéraux. Ainsi Charlotte Goujon pilote l’organisation, Hervé Bateux gère “‘les mobilisateurs 2012″, Alexandre Cherichi et Albert Lannes coiffent les formations des présidents de bureaux de vote (car il faut être rompus aux diverses actions à mener), Dominique Piednoel pilote la communication et Djoudé Mérabet en assure le suivi financier en tant que trésorier fédéral.

 

Source : ps76

Partager cet article
Repost0
31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 06:17

François Lamy, conseiller politique de la première secrétaire, est revenu sur l'état d'esprit des socialistes  à l'approche des  primaires citoyennes.

 

 

Il a affirmé à nouveau l'importance des débats au sein du parti:« Le PS est sur des primaires de débats, de débats positifs entre les candidats,  chacun peut apporter ce qu'il a de meilleur dans le débat».
Il a rappelé l'objectif du conseil politique: «chercher ensemble les meilleures conditions pour que ce débat des primaires soit comme l'a dit Bertrand Delanoë; une primaire fraternelle et non fratricide c'est l'objectif de tout le monde.» 
Source : PS
Partager cet article
Repost0
30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 06:14

François Lamy, conseiller politique de la première secrétaire, a fait le point ce mercredi, après le conseil politique, sur l'organisation des primaires citoyennes. Il a évoqué les différents chantiers qui sont en débat actuellement, notamment concernant l'organisation, les bureaux de vote ou encore les listes électorales.

 

Bureaux de vote
François Lamy a rappelé «la cible de 11 000 bureaux de vote», indiquant que ce sont entre 8500 et 9000 bureaux qui sont aujourd'hui validés et installés. «D'ici la fin du mois de juin, nous devrions avoir rempli nos objectifs» a-t-il annoncé.
 
Listes électorales
François Lamy a évoqué les discussions qui se tiennent depuis le mois de décembre avec le Ministère de l'Intérieur, expliquant que «les conclusions avaient été plutôt positives puisqu'il s'était engagé à nous aider et à faire que les préfectures nous communiquent les listes électorales afin qu'on puisse refabriquer les listes électorales des bureaux de vote primaires». Ces discussions ont étés confirmées avec le cabinet de Claude Guéant, «mais nous constatons que sur le terrain les choses ne se déroulent pas vraiment comme nous le souhaiterions» a-t-il expliqué. Devant les difficultés à recueillir, comme le permet le code électoral, les listes électorales de certaines préfectures, «nous avons évoqué la mise en place d'un dispositif de mobilisation de nos parlementaires et de nos fédérations» pour les obtenir, a-t-il développé. «Auprès des préfectures ou directement auprès des mairies». L'objectif étant d'avoir le maximum de listes au 15 juin pour poursuivre l'organisation de notre processus de primaires, a-t-il conclu. 
 
 >> Toutes les infos sur les primaires sur le site lesprimairescitoyennes.fr
>> Aidez-nous à organiser les primaires
Source : PS

 

Partager cet article
Repost0