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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 06:42

Martine Aubry est convaincue que notre pays peut se redresser, qu’il peut retrouver son rang dans le monde, et qu’il peut offrir à ses habitants de bien meilleures conditions de vie et de vraies perspectives d’avenir. Mais rien ne sera possible si on ne regarde pas la réalité en face. La réalité, c’est que pour redresser un pays, des services publics et une fonction publique de qualité sont essentiels.

 

Nous avons la chance que notre République et notre société se soient construites en même temps que notre fonction publique. Cela lui donne trois qualités difficiles à réunir ensemble : une compétence de haut niveau, un coût modéré et une probité exemplaire. Dans un monde où l’argent et la rivalité risquent de devenir des valeurs dominantes, cela a du sens de travailler au service du public, pour le bien-être et le progrès de chacun. C’est une des choses les plus précieuses dans notre monde en profonde mutation. Encore faut-il que cet effort soit reconnu.

 

Les menaces de la droite, qui assimile les agents publics à des « planqués » ou à des « profiteurs », ne sont pas nouvelles. Mais pour la première fois de l’histoire de la République, le président Sarkozy a décidé de les mettre à exécution et s’en est pris brutalement à ce qui fait la solidité même de notre État. Politique du chiffre, réduction des effectifs, désorganisation des services, dénigrement de l’action publique, manquements au respect républicain, privatisation rampante des services publics – jusqu’aux services de sécurité ou de l’emploi : cette accumulation n’est pas le fruit d’un hasard malheureux. C’est un choix politique. Pour Nicolas Sarkozy, le travail au service du collectif doit s’effacer devant l’argent. Le résultat de cette ligne politique, il se voit dans l’état des finances de notre pays. L’argent public est allé grossir les fortunes les moins productives. La dette publique aura doublé en cinq ans et la capacité de production de notre pays aura stagné.

 

Ce choix politique, ce n’est pas un choix d’avenir, ce n’est pas celui de Martine Aubry. Notre conviction profonde, c’est que l’on doit pouvoir vivre dignement grâce à son travail. Notre conviction profonde est que la France est un grand pays européen où l’on peut vivre bien si on le fait respecter par les puissances de l’argent. Notre conviction profonde, c’est que nous redresserons notre État en le remettant au service des valeurs de la République et en rassemblant celles et ceux qui tiennent au bien commun.

 

Éducation, santé, sécurité. C’est le cœur de notre vie collective qui a été touché à travers ces services publics, et c’est par là que nous devrons reconstruire la France. Nous devons toutefois nous attendre à ce que les services publics méticuleusement démolis par le gouvernement depuis 2007 prendront du temps à être remis d’aplomb.

 

Les finances publiques laissées par la droite ne permettront que de parer au plus pressé en matière d’effectifs. Au sortir de cinq années de brutalité, la fonction publique a besoin de directives stables pour être efficace. Elle a également besoin d’offrir des carrières plus diversifiées.

 

Beaucoup est à faire encore pour permettre une plus grande fluidité des parcours professionnels, entre les différents services de l’État, ainsi qu’entre la fonction publique d’État et la fonction publique territoriale. Car la décentralisation, telle que la porte Martine Aubry, c’est celle d’un État fort et de collectivités fortes. Toutes les forces devront s’unir pour sortir la France de l’enlisement où l’a plongée la droite. Toutes les forces devront s’unir pour redonner la primeur à l’intérêt général et à la justice.

Source : Martine Aubry

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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 06:41

« Depuis dix ans, l’UMP a créé 70 milliards d’euros de dépenses fiscales inutiles et injustes – 40 milliards par le seul président sortant. » (Martine Aubry, Lettre aux Français).

 

La fiscalité doit être remise au service des Français, de la croissance, de l’emploi, et non plus de la rente. Pour lutter contre les inégalités, retrouver le chemin d’une croissance durable tout en redressant nos comptes publics, je mènerai une grande réforme fiscale.

 

Une fiscalité juste et efficace

 

Pour se doter des moyens nécessaires pour financer la protection sociale, les services publics et la transition écologique, j’engagerai dès les premières semaines de mon mandat une grande réforme fiscale. Cette réforme aura également pour objectif de redonner de la progressivité et de la justice à notre système fiscal.

 

« Nous annulerons 50 milliards de ces niches fiscales qui sont inefficaces et injustes. Parce qu’un impôt efficace est un impôt juste, je procéderai également à une ample réforme fiscale qui obéira à un principe simple : chacun paie l’impôt en fonction de ses moyens. Ainsi, les revenus du capital seront taxés comme les revenus du travail ; les grandes entreprises comme les PME. »

 

Je créerai ce grand impôt citoyen par la fusion de l’impôt sur le revenu et de la CSG et prélevé à la source, l’individualisation progressive de l’impôt et des prestations sociales et le rétablissement d’une véritable fiscalité du patrimoine pour qu’elle touche réellement les plus grosses fortunes, en élargissant la base d’imposition, qu’il s’agisse de l’impôt sur la fortune, des droits des successions ou des donations.

 

Cet impératif de justice s’appliquera aux impôts locaux, ce qui impose de tenir compte des revenus pour le calcul de la taxe d’habitation et de la taxe foncière, et de moderniser enfin les valeurs locatives sur lesquelles elles sont calculées car elles sont aujourd'hui déconnectées de la réalité.

 

Une fiscalité au service de l’investissement et de l’emploi

 

Pour les entreprises, je mènerai également une réforme d’ampleur qui aura pour objectif de remettre la fiscalité au service de l’investissement, de l’innovation et de l’emploi, et non de la rente. Cela veut dire moins taxer l’outil industriel que les services financiers, l’assurance ou la grande distribution.

 

L’impôt sur les sociétés sera modulé selon que les bénéfices seront réinvestis – en équipements, en R&D, en formation, en salaire – ou qu’ils seront distribués sous forme de dividendes aux actionnaires. Dans le premier cas, favorable à l’emploi et à la production, le taux d’imposition passera de 33,3% à 20%. Dans le second cas, parce que l’économie réelle doit primer sur la finance, le taux d’imposition sera porté jusqu’à 40 %.

 

Je propose aussi de recentrer le Crédit d’impôt recherche (CIR). Il est devenu, sous l’actuelle majorité, un outil d’optimisation fiscale pour certains grands groupes, notamment dans le secteur financier. Son coût pour le budget de l’Etat est passé de 1,5 milliard d’euros en 2008 à... 6 milliards d’euros en 2010, soit trois fois la subvention accordée aux 12.000 chercheurs du CNRS !

 

Après une évaluation précise du coût et de l’affectation réels du dispositif, je propose de recentrer le CIR vers les dépenses de R&D des PME de moins de 2.000 salariés et les entreprises industrielles stratégiques.

Source : Martine Aubry

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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 06:40

Avec Martine Aubry, pour une Europe qui innove et qui protège !

 

L'Europe va mal. Elle souffre des égoïsmes nationaux, de l'absence de vision du couple franco-allemand, surtout elle manque de projet. Pendant que nous restons immobiles, le monde avance, les émergents d'hier sont nos concurrents d'aujourd'hui et si rien ne change, les donneurs d'ordre de demain. Pourtant, la crise ne disqualifie pas l'Europe mais cette Europe prisonnière d’une idéologie en faillite : austérité généralisée plutôt que croissance partagée, concurrence plutôt que convergence, libre-échange plutôt que juste-échange.

 

Martine Aubry a résumé le choix qui s'offre désormais à tous les européens : « l'audace ou l'enlisement ». Au coeur de la crise, elle a réuni les dirigeants socialistes et sociaux-démocrates européens. Au Parti socialiste, elle a permis le dépassement du Oui et du Non au traité constitutionnelle autour d'une vision offensive de la construction européenne. Dans la primaire, elle fait des propositions sérieuses et ambitieuses pour que l'audace l'emporte.

 

La première audace pour l'Europe, c'est l'audace d'innover. Depuis 15 ans, plus aucun champion industriel n'a émergé sur le continent, l'agenda de Lisbonne qui devait augmenter progressivement les dépenses de recherches de l'Union a été abandonné, l'euro échappe encore à toute gestion politique contrairement à tous nos grands concurrents – les Etats-Unis, la Chine - : l'urgence est là, l'UE n'a plus le temps d'attendre que tous ses membres se mettent d'accords. Dans le cadre des coopérations renforcées, il nous faut retrouver l'Europe des grands projets, des projets concrets, celle qui avait conduit à la création de la Communauté européenne du charbon et de l'acier en 1952. Dans le nouveau modèle social-écologique promu par Martine Aubry à l'échelle nationale et internationale, l'Europe doit être en pointe :

 

en mettant en oeuvre des eurobonds qui ne doivent pas seulement servir à mutualiser les dettes souveraines, mais aussi à financer les indispensables projets industriels, scientifiques, technologiques dont la croissance et l'emploi en Europe ont besoin ;

en créant une Communauté européenne des énergies pour sécuriser les approvisionnements énergétiques de l'Union, diversifier ses sources de productions, réduire sa consommation.

En mettant en place d'une taxe sur les transactions financières à 0,05% à l'échelle européenne qui rapportera 200 milliards d'euros et participera notamment au financement de grandes infrastructures européenne comme la LGV Paris-Berlin

En créant un brevet européen pour aider les PME innovantes à protéger leurs innovations et à  exporter.

La deuxième audace européenne, c'est l'audace de résister dans la mondialisation. Résister au dogme mortel du libre-échange sans frein qui nous a plongés dans la crise. Résister à l'immobilisme et au passéisme de ceux qui se complaisent – ou se contentent – dans une Europe devenue simple pion sur l'échiquier mondial dominé par la Chine, l'Inde, les Etats-Unis et d'autres. Résister aux discours et aux politiques de certaines élites indifférentes aux délocalisations industrielles ou fiscales qui s'accommodent d'une France chambre d'hôte dans une Europe musée.

 

Martine Aubry appelle à un sursaut : l'Europe doit défendre ses valeurs mais aussi ses intérêts, ses salariés, ses entreprises, ses savoir-faire, ses territoires. Face à la concurrence exacerbée et déloyale, elle propose le « juste-échange » :

 

les normes sociales, sanitaires, environnementales et techniques fondamentales doivent être inscrites dans les règles du commerce international ;

à défaut, des écluses tarifaires au frontières de l'Europe devront être mises en place pour exiger de nos partenaires la réciprocité commerciale ;

la politique monétaire menée par la BCE devra être réorienter vers la croissance, l'emploi et la compétitivité des industries de l'Union à l'export ;

les clauses de sauvegarde dans les accords commerciaux bilatéraux que l'Union passe avec ses partenaires devront être renforcées.

Source : Martine Aubry

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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 06:40

La famille, ce sont d’abord les familles. Et les familles sont aujourd’hui désemparées parce qu’on ne reconnaît pas leur existence. Si je suis élue en 2012, j’ouvrirai le droit au mariage et à l’adoption pour tous les couples et je créerai enfin un statut du beau-parent.

 

La politique familiale française est vantée partout dans le monde mais ce n’est pas un hasard si les mères de famille continuent massivement de travailler : c’est parce que nous nous en sommes donnés les moyens. Tout n’est pas parfait, loin de là : encore deux tiers des enfants de moins de trois ans sont gardés par leurs parent ! Et le dispositif actuel d’allocations familiales ne permet pas de cibler efficacement les familles qui connaissent actuellement le plus de difficultés, c'est-à-dire, les mères qui élèvent seules leurs enfants. Je voudrais rappeler qu’il y a aujourd’hui deux millions d’enfants en France qui vivent dans la pauvreté.

 

Nous devons permettre à leurs parents d’occuper ou de retrouver un emploi, en aidant nos collectivités à mettre en place un service public de la petite enfance, qui lutte contre les inégalités sociales et scolaires dès le plus jeune âge. La scolarisation devra être possible dès deux ans si les parents le souhaitent et obligatoire à trois ans.

 

Le congé parental éloigne malheureusement trop souvent les mères de l’emploi. Je le réformerai pour qu’il soit plus court et mieux rémunéré, ce qui encouragera les pères à le choisir aussi, et je rendrai le congé paternité obligatoire.

 

Libérer les mères de la garde des enfants, c’est aussi faire de la famille le premier lieu de l’égalité entre les femmes et les hommes. C’est donc construire pour demain une société plus juste, plus équilibrée, où chacun vit et s’épanouit non en fonction de conventions sociales contraintes mais parce qu’il réalise pleinement ses choix : celui d’être père, d’être mère, de s’arrêter ou non de travailler à la naissance de son enfant ou même de s’arrêter plus tard, au moment parfois difficile de l’adolescence, grâce à des comptes-temps que je créerai dans le cadre de la sécurité sociale professionnelle.

Source : Martine Aubry

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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 06:39

Le modèle de développement prédateur du 20ème  siècle a affaibli la capacité de l’humanité à maîtriser son futur. Martine Aubry souhaite défendre un modèle de développement social-écologique qui fasse évoluer  nos modes de vie, de production et de consommation vers davantage de sobriété, de solidarité et de souci de l’avenir.

 

En réponse à l’épuisement progressif du pétrole et du gaz naturel, le gouvernement a ouvert la voie à l’exploitation d’hydrocarbures non conventionnels sur le territoire, notamment les forages en eaux profondes et l’exploitation des gaz et huiles de schistes. Choisir d’exploiter de nouvelles ressources fossiles ne fait que retarder la nécessaire transition énergétique. L’opacité qui a entouré la délivrance de ces permis d’exploration exclusifs ne fait que confirmer le mode de fonctionnement du gouvernement, qui privilégie les intérêts particuliers à l’intérêt général, qui étouffe toute discussion et a fortiori contestation. Ce débat sur le choix de la politique énergétique doit être rendu aux citoyens, qui se sont mobilisés partout pour faire entendre leur colère. La loi votée par le Parlement en juin dernier ne protège pas le territoire français de l’appétit des groupes pétroliers et financiers. Martine Aubry est favorable à ce qu’un nouveau projet de loi d’interdiction complète soit voté.

 

Par ailleurs, sur le sujet spécifique des hydrocarbures off-shore, la conférence de Rio de juin 2012 ouvre la perspective d’une Convention internationale portant sur le droit de la mer. Il conviendrait d’y fixer des règles de droit international très précises concernant l’exploitation des ressources énergétiques et minérales en eaux internationales, en même temps que des mesures de protection des ressources halieutiques. Ces règles de droit décidées par traité international devront être contraignantes pour chaque Etat et être respectées par toutes les compagnies.

 

*

 

Martine Aubry défend un modèle de développement social-écologique qui doit conduire des transformations en profondeur de nos modes de vie, de production et de consommation, pour aller vers davantage de sobriété, de solidarité et de souci de l’avenir. Au même titre que la santé ou l’éducation, la protection des biens communs tels que l’eau, l’air et l’environnement est au cœur du projet de Martine Aubry. Leur accessibilité et leur préservation sont des conditions de progrès.

 

Pour Martine Aubry, notre modèle énergétique doit faire l’objet d’un débat national et européen après la catastrophe nucléaire de Fukushima et les déceptions des conférences internationales sur le climat. Il doit s’affranchir de la centralisation, du nucléaire et du tout électrique, qui ont conduit à une surconsommation structurelle, à des gaspillages et à des surcoûts.

 

Nous devons préparer la société de l’après nucléaire et de l’après carbone. Martine Aubry propose d’y parvenir en développant la maîtrise de la demande et en soutenant avec volontarisme les filières industrielles des énergies renouvelables que la droite s’acharne à saborder les unes après les autres. Martine Aubry propose d’utiliser la fiscalité pour encourager les comportements vertueux en matière écologique : elle mettra en place une contribution climat-énergie pour développer les économies d’énergie et inciter aux consommations alternatives plus respectueuses de l’environnement. La recette de cette contribution abondera le fonds d’efficacité énergétique qui permettra de financer un ambitieux plan de rénovation thermique des bâtiments existants afin de réduire l’impact environnemental de l’habitat.

 

Afin de faire évoluer les habitudes de consommation, Martine Aubry propose également de rendre a TVA écomodulable, c’est-à-dire plus élevée sur les produits les plus polluants et réduite sur les produits vertueux. La transition environnementale de notre modèle de développement défendue par Martine Aubry sera l’opportunité d’une société plus juste et équitable. Il ne s’agit pas d’une parure, le temps d’une élection - Nicolas Sarkozy a vite tombé le masque de sa « conversion »!

 

Cette transition est aussi un enjeu de la relance du projet européen. L’Europe, en mutualisant ses ressources, ses réseaux, en se donnant des objectifs ambitieux pour préparer l’avenir, redeviendra plus sûre d’elle-même. C’est pourquoi Martine Aubry soutient le passage d’un objectif de 20 à 30% d’ici 2020 pour la réduction des gaz à effet de serre dans le paquet énergie-climat Européen. Cet objectif nous mettra sur la trajectoire de long terme que recommandent les scientifiques afin de contenir le dérèglement climatique et atteindre en 2050 le fameux facteur 4 et donnera l’impulsion nécessaire à une croissance à la fois plus saine et plus riche en emplois, une sobriété carbone sur laquelle misent déjà les économies les plus innovantes.

 

Martine Aubry souhaite également faire de la santé environnementale un enjeu de la prochaine mandature. Elle concerne à la fois la santé des populations et celle des écosystèmes : préservation de la biodiversité et qualité de l’air, gestion responsable des déchets, agriculture évoluant en symbiose avec l’environnement, mesures face aux crises sanitaires liées à des polluants connus et prévention dans les cas d’incertitude, lutte contre le bruit etc… Les liens entre cancer et environnement doivent être mieux étudiés et pris en compte dans la prévention de cette maladie.

 

Avec Martine Aubry, nous lutterons pour une mutation social-écologique réelle, pour bâtir un paradigme nouveau, à la hauteur des défis qui nous sont posés. La responsabilité du politique comme du citoyen est élevée mais enthousiasmante : mener ensemble une véritable offensive de civilisation.

Source : Martine Aubry

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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 06:38

Martine Aubry : tout pour l'emploi !

 

Martine Aubry l'a affirmé : « mon Gouvernement s'occupera de l'emploi « matin, midi et soir ».

 

Donner la priorité à l'emploi et retrouver la croissance, c'est d'abord mobiliser les énergies pour produire en France et en Europe et produire durable. Ouvriers, employés, ingénieurs, chercheurs mais aussi entrepreneurs industriels et agricoles, PME de la sous-traitance, jeunes pousses innovantes, c'est à ce front des producteurs que Martine Aubry veut s'adresser et c'est avec eux qu'elle veut construire une vraie politique industrielle créatrice d'emplois. Plutôt que la compétitivité-low cost qui tire les salaires vers le bas, Martine Aubry propose la « compétitivité-qualité », celle qui aide les PME à grandir, à investir, à exporter, à innover.

 

Dans une vision pour le moyen et le long terme, Martine Aubry s'engage à :

 

soutenir les industries stratégiques et exportatrices, développer les filières d’avenir, soutenir la recherche publique et encourager la recherche privée, accompagner le verdissement de la production et les relocalisations d’activité ;

créer une Banque publique d'investissement, déclinée sous formes de fonds régionaux, pour aider, au plus près des bassins d'emplois, les filières et les PME innovantes en mettant en réseau les collectivités locales (et d'abord Régions-agglomérations), les pôles de compétitivité et d'excellence, les clusters d'entreprises, les laboratoires, les universités.

Dès 2012, des mesures immédiates seront également décidées au profit de l'investissement productif et de l'emploi :

 

une modulation de l'impôt sur les sociétés selon le taux de réinvestissement des bénéfices,

un recentrage du Crédit Impôt Recherchevers les PME innovantes et les entreprises fortement exposées à la concurrence mondiale.

Aucune politique industrielle efficace et durable ne sera possible sans l'association des salariés, l'amélioration de leurs conditions de travail et la protection de leurs emplois face aux dangers de la désindustrialisation et des délocalisations. C'est aussi cela, la « compétitivité-qualité ». Martine Aubry propose de :

 

mettre en oeuvre dès 2012, le principe du « délocalisateur-payeur » : les entreprises bénéficiaires qui délocalisent devront rembourser l'intégralité des aides publiques perçues depuis 5 ans, dépolluer le site le cas échéant, mais aussi reclasser les salariés ;

créer une véritable «sécurité sociale professionnelle » avec un compte temps formation permettant à chacun de reprendre des études, de rebondir après un licenciement ou de progresser professionnellement ;

permettre aux représentants des salariés de siéger aux conseils d'administration et de surveillance, ainsi qu'aux comités de rémunération des grandes entreprises.

Bien sûr, il y a deux urgences : le chômage des jeunes dont le diplôme ne suffit plus à accéder au marché du travail, mais aussi celui des seniors qui n'arrivent plus à se maintenir dans l'emploi alors que la perspective de pouvoir prendre une retraite et d'en vivre dignement s'éloigne. Les vieilles recettes  d'exonérations de cotisations sociales pour les entreprises au soi-disant bénéfice de telle ou telle génération se sont malheureusement révélées inefficaces et coûteuses. Martine Aubry préfère des solutions sérieuses et ambitieuses :

 

300 000 emplois d'avenir dont 100 000 la première année pour les jeunes sans qualification dans les secteurs d'innovation sociales et environnementales, financés par la suppression  des subventions absurdes aux heures supplémentaires qui bloquent les embauches.

un dispositif « Nouvelle chance  » qui permettra à chaque décrocheur de construire un projet professionnelle adapté.

l'encadrement strict des stages qui enferment les jeunes dans la précarité.

l'obligation pour les entreprises de plus de 300 salariés d'engager des négociations triennales de la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences et la généralisation du bilan de compétences après 45 ans pour maintenir les seniors dans l'emploi.

 

Source : Martine Aubry

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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 06:37

Lutter contre l'extrême droite devient une extrême urgence, du moins pour les démocrates. Lutter contre l'extrême droite passe, nous le savons, par la bataille contre le chômage et toutes les formes d'exclusion. Lutter contre l'extrême droite impose à notre société, et particulièrement à ses responsables, d'avoir et de respecter une morale personnelle et une éthique collective. Lutter contre l'extrême droite oblige les politiques à proposer une société où chacun trouve sa place, où chacun vive mieux, où chacun puisse reprendre espoir.

 

Beaucoup d'hommes et de femmes, aujourd'hui exclus ou craignant de l'être, ou écoeurés par notre fonctionnement collectif, se réfugient dans l'extrémisme, le rejet de l'autre et l'individualisme exacerbé. D'autres fuient toute forme de vie collective et se renferment dans leur espace privé. Nous devons aider les uns et les autres à reprendre confiance en une France que nous aimons, forte de ses valeurs et de son histoire, la France de la liberté, de l'égalité, de la fraternité.

 

Mais déjà maintenant nous devons nous battre pour que « xénophobie » et « racisme » ne riment en aucune manière avec la France, pour que notre pays ne soit plus un des pays développés où le parti d'extrême droite est le plus puissant. Pour cela, il faut d'abord informer, expliquer, analyser ; il faut sortir des fantasmes ; il faut s'adresser à l'intelligence, à la générosité, à la responsabilité des Français, non attiser leurs peurs et leurs angoisses. Nous avons voulu apporter une pierre dans cette construction. En espérant que de nombreuses mains viendront en ajouter d'autres.

 

Petit dictionnaire pour lutter contre l'extrême-droite, écrit avec O. Duhamel, éd. Seuil, octobre 1995.

 

Mais qui nourrit le front national ? Ceux qui passent leur temps à parler de la peur de ceux qui sont différents, au lieu de défendre notre pays dans sa diversité. Qui aujourd'hui, fait que des hommes et des femmes se sentent humiliés, abandonnés, oubliés, si ce n'est la politique de Nicolas Sarkozy ?

 

Source : Martine Aubry

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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 06:36

Le vrai passeport pour l'avenir, c'est l'accès à l'éducation, à la culture et au meilleur niveau de qualification.

 

>> Pour diffuser nos propositions pour l'école, on a besoin de vous! devenez volontaire de la campagne

 

Pour cela je veux refonder notre système éducatif aujourd'hui en crise, retrouver l'école de la République, celle qui instruit les élèves, leur transmet des savoirs, des compétences et des valeurs, contribue à leur insertion citoyenne, sociale et professionnelle.

 

Voici les objectifs que je donnerai à mon gouvernement en 2012 :

 

priorité à l'école primaire : tout enfant doit en sortir en maîtrisant les savoirs et les compétences fondamentales, la lecture, l'écriture, le calcul, mais aussi en étant familier de l'informatique et de l'anglais.

mobilisation massive contre l'échec au collège : personnalisation des parcours scolaires et des pédagogies, valorisation des matières technologiques et professionnelles et à une meilleure orientation.

une formation pour tous : 100 % des lycéens doivent sortir du secondaire avec une formation générale, technologique ou professionnelle.

rétablir la sécurité : dans les établissements scolaires

Pour y parvenir, j'assume que l'éducation doit être prioritaire dans nos choix budgétaires :

 

je mettrai fin immédiatement aux suppressions de postes.

je donnerai plus à ceux qui ont moins. Les moyens accordés à l'éducation nationale seront mieux répartis entre les territoires et les établissements. Lorsqu'ils sont nécessaires, des recrutements nouveaux de professionnels seront destinés à ceux qui en ont le plus besoin : le primaire, l'éducation prioritaire.

je revaloriserai les salaires et le métier d'enseignant en commençant par recréer une véritable formation pratique initiale et continue et leur accordant davantage d'autonomie pédagogique.

je repenserai les rythmes scolaires : nos élèves ont les journées parmi les plus longues et l'année la plus courte. Je reviendrai sur la réforme absurde qui a imposé les quatre jours à l'école primaire.

pour la sécurité des établissements j'accorderai un nombre suffisant de professionnels formés là où il y en a besoin. Ils seront accompagnés par des emplois d'avenir pour encadrer les élèves. Je créerai un nouveau métier de l'éducation dédié à la surveillance dans l'enceinte scolaire et à ses abords.

Ma méthode reposera sur le dialogue avec toute la communauté éducative, l'implication des parents d'élèves, des associations d'éducation populaire, la mobilisation accrue des élus locaux, l'expérimentation avant toute généralisation. J'engagerai d'ailleurs dès le lendemain des primaires une large concertation avec les enseignants, pour être prêts, dès la rentrée 2012.

 

Source : Martine Aubry

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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 06:35

La situation sociale s’accompagne d’une situation financière calamiteuse, avec une dette explosive qui inquiète chacun des Français comme tous les observateurs. Les déficits, tant budgétaires que de la sécurité sociale sont abyssaux, de même que notre déficit commercial.

 

Et pourtant, face à cette situation, le Président de la République est fidèle à lui-même : il persiste et signe. Les annonces de cette rentrée sont toutes frappées du même sceau : l’inefficacité économique et l’injustice sociale. Le budget en est un exemple symbolique, puisque les deux seules nouvelles dépenses actives concernent le cadeau de 12 milliards d’euros aux entreprises par la suppression de la taxe professionnelle et des 2,5 milliards d’euros aux restaurateurs par la baisse de la TVA.

 

Aucune mesure pour relancer le pouvoir d’achat ou l’emploi, alors même que des solutions existent ; nous avons fait de nombreuses propositions en la matière. Bien au contraire, les régressions se poursuivent : la taxe carbone injustement compensée et le scandaleux projet de fiscalisation des indemnités d’accidents du travail, en passant par la hausse du forfait hospitalier dans la loi de financement de la sécurité sociale.

 

Paris, 7 octobre 2009.

 

En dix ans de gouvernement de droite, notre dette a doublé. La Cour des comptes a fait le calcul: les deux tiers de cette hausse sont dûs à la politique du gouvernement, un tiers à la crise. Cela ne veut pas dire que rien n’est possible. Il faudra faire des choix. Gouverner c’est choisir. Nous diminuerons certaines dépenses inutiles pour financer nos priorités, l’emploi, le pouvoir d’achat et la sécurité. Je tiens à ce que la France respecte ses engagements vis-à-vis de l’Europe. C’est une contrainte, mais nous ramènerons dès 2013 le déficit public à 3% du PIB. Cela demandera du courage et de la justice dans les efforts qui seront demandés : je m’y engage.

 

Source : Martine Aubry

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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 06:34

Pour nous, la création et la culture ne sont pas un luxe en temps de crise : au contraire, elles offrent des atouts pour en sortir. Martine Aubry propose un « nouveau printemps de la culture » pour la France, fondé sur l’imagination collective et le renouvellement des manières de penser et de faire.

 

Sa priorité sera de soutenir la création et les créateurs, précarisés par une décennie d’abandon et de mépris. Forte de son action à Lille, elle propose de multiplier les lieux de création dans les villes et les campagnes. Des espaces souples et interactifs, des coopératives artistiques, permettant aux équipes créatives, aux associations, et à la population de se rencontrer. Elle souhaite également que les grandes institutions s’ouvrent pour accueillir les jeunes artistes et les formes artistiques de demain. Une partie de l’année, ces théâtres et ces opéras pourraient ainsi mettre à disposition leurs espaces et leurs moyens. Pour permettre aux artistes de faire face aux aléas de la création et leur donner le temps et la liberté d’inventer, Martine Aubry propose de consolider et de réformer le régime de l’intermittence.

 

Alors que les crédits du ministère de la Culture se sont érodés en dix ans et que les collectivités territoriales sont financièrement étranglées par la droite, Martine Aubry s’est engagée à rendre à la culture les moyens qui lui ont été retirés depuis 2002. Cela revient à augmenter le budget de l’Etat consacré à la Culture de 30 à 50% en cinq ans, soit deux cent millions d’euros de plus par an. La suppression des cadeaux fiscaux que la droite a accordé aux plus aisés permettra notamment de financer ce renouveau culturel, qui commencera par la création de 10 000 emplois d’avenir pour 10.000 jeunes formés à la médiation culturelle.

 

Martine Aubry souhaite également que nous fassions du numérique et d’Internet une opportunité qui libère un potentiel de création, de diffusion et de partage sans précédent, plutôt que de combattre cette « révolution culturelle » avec des lois répressives et inefficaces. Pour cela, nous devons inventer de nouveaux modèles de production et de distribution qui assurent le financement durable de la création musicale, cinématographique, ainsi que du livre, tout en garantissant une rémunération équitablement répartie des auteurs et des artistes. Martine Aubry propose de mobiliser une part substantielle de la richesse créée sur les réseaux numériques, souvent sans bénéfice pour la culture et ses nombreux métiers, et de mettre en place une contribution modeste et forfaitaire de chacun d’entre nous à la création.

 

Le projet culturel de Martine Aubry nous permettra d’échapper à la concentration et à l’uniformisation de la culture. C’est un projet de combat sans répit des inégalités et des obstacles qui éloignent l’enfant et l’adulte de la culture. Comme elle l’a écrit récemment : « La création tend à chaque génération son miroir, elle en inscrit aussi la trace. Il ne tient qu’à nous de bâtir ensemble le patrimoine de demain. »

Source : Martine Aubry

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