Nicolas Sarkozy a annoncé vouloir répondre aux problèmes d’emploi des jeunes par l’apprentissage. Le Chef de l’Etat a ainsi annoncé qu’il souhaitait relever le taux d’apprentis à 5% dans les entreprises de plus de 250 salariés, contre 4% actuellement, et que les sanctions en cas de non-respect de cette disposition seraient doublées. Ce qui montre une fois de plus l’incompétence de Nicolas Sarkozy à mesurer les véritables raisons de l’échec de la politique de son propre gouvernement.
L’apprentissage souffre aujourd’hui cruellement d’un manque de reconnaissance, à la fois chez les jeunes pour qui les filières en alternance sont proposées souvent en voie de garage, ainsi que dans les entreprises. En prônant l’apprentissage à 14 ans et en s’abstenant d’un service d’orientation pour tous les jeunes, le gouvernement aggrave ce manque de valorisation des filières professionnelles et technologiques et en fait un instrument de sélection par l’échec. En favorisant la spécialisation précoce des jeunes, il va à l’encontre de la hausse du niveau de qualification dans notre pays.
C’est pourquoi François Hollande a rappelé sa volonté de lutter contre la précarité des jeunes et l’échec scolaire qu’aucun jeune entre 16 et 18 ans ne devait rester sans solution de formation, d’apprentissage ou de service civique. Et pour cela, François Hollande a rappelé la nécessaire revalorisation de l’apprentissage, la garantie qu’apportera l’Etat pour qu’aucun jeune ne se trouve sans place en CFA et sa volonté de créer 60 000 postes dans l’éducation nationale.
Source : Jeunes avec Hollande
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