Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 10:10

Nicolas-Mayer-Rossignol-President-region-haute-normandie-62.jpg

Il est le candidat du Parti Socialiste à la Présidence de la Région sur lequel les militants vont se prononcer le 10 Octobre prochain. Et, une fois désigné, Nicolas MAYER-ROSSIGNOL devrait devenir le plus jeune président de région de France. Alors, qui est donc Nicolas Mayer-Rossignol ?


Une tête bien faite.

Notre prochain président de région a 36 ans ! Boursier en classes préparatoires scientifiques, il rappelle avoir « eu la chance de pouvoir faire des études de biologie moléculaire à l’Ecole Normale Supérieure rue d’Ulm, puis à Lyon et à l’Université de Stanford ». Il s’est formé à l’économie et au droit avant de devenir ingénieur des Mines. Il a passé quelques années à la Commission européenne, où il travaillait notamment pour le développement de nouveaux traitements de thérapie génique, cellulaire et tissulaire. C’était au moment de l’élargissement de l’Union européenne de 2004, de la Convention Giscard, du débat sur le Traité constitutionnel européen.

Un habitué des dossiers importants.

Il a travaillé auprès de Laurent FABIUS à partir de 2008 pour la constitution de la CREA. Depuis mai 2012, il est conseiller du Ministre des Affaires Etrangères au Quai d’Orsay, où il s’occupe d’Aide aux Pays en Développement, de Santé et d’Affaires économiques internationales. Elu à la Région depuis 2010, il a succédé en 2012 à Guillaume BACHELAY (N°2 du PS) à la vice-présidence en charge de l’emploi, de l’économie et des énergies. Il a travaillé avec Alain LE VERN sur les grands dossiers régionaux et le budget élaboré. Alain LE VERN lui a notamment confié la présidence du GIP de la Cité des Métiers.


Un militant aguerri.


Nicolas est un militant politique socialiste et ce n’est pas d’hier soir. Il a vécu la défaite de l’élection présidentielle de 2007 à Bruxelles, avec les camarades socialistes de la Fédération des Français de l’Etranger. Au sein du PS en Seine-Maritime il a été chargé d’établir des ponts avec les milieux universitaires. Nicolas MAYER-ROSSIGNOL a été souvent présent aux côtés des Pétroplus. Il dit avoir vécu la défaite de 1995, la joie de 1997, le séisme de 2002, le clash de 2005, l’espoir déçu de 2007, les victoires de 2008, 2010, 2011 et surtout 2012 … Militant socialiste de la section de Mont-Saint-Aignan, Nicolas épouse l’air du temps et n’a qu’un mandat. Il a co-rédigé un livre militant avec Guillaume BACHELAY (« La Gauche après la Crise ») ainsi que plusieurs articles.

Dans la ligne tracée par Alain Le VERN, avec le soutien des militants et des élus du Parti Socialiste, dans le respect des partenaires de la majorité régionale, en concertation avec les responsables des collectivités notamment celles dirigées par la gauche (Mairies, Intercommunalités, Département), Nicolas MAYER-ROSSIGNOL travaillera, à son tour, au rayonnement Haut-Normand, avec sa marque, avec ses compétences, avec la détermination que nous lui connaissons.

 

Source : PS76

 

Pour ma part j'ai eu le plaisir de travailler avec Nicolas dès son arrivée en 2008 dans le cadre de la mise en place du Groupement Socialiste Universitaire à Rouen.

photo-2-groupe1.jpg(de gauche à droite)

- Jacques TEILLET (Professeur émérite de physique, ancien Président de section du Conseil National des Universités)

- Claire TOURNYCHOLLET (Professeur des Universités, Sciences et techniques des activités physiques et sportives)
- Yves LEONARD, Premier Secrétaire fédéral de l’Eure du PS
- Bertrand MONTHUBERT
- Nicolas MAYER-ROSSIGNOL, responsable du Groupement Socialiste Universitaire de Rouen
- Loïc LUCAS, Vice-Président étudiant de l’Université de Rouen
- Michel CHAMPREDON, Maire d’EVREUX
- Aurélien BATEUX, animateur fédéral du Mouvement des Jeunes Socialistes (MJS)

 

 

Avec cette expérience au côté de Nicolas, je peux témoigner de son sérieux et de ses différentes qualités humaines.

 

Maintenant bon courage à toi Nicolas.

Partager cet article
Repost0
13 septembre 2013 5 13 /09 /septembre /2013 14:25

3e86c2a82c4f6f60585b4fddce8bfe2d.jpegQui est Charlotte ?


Charlotte Goujon est née le 12 janvier 1983.

Elle est adhérente du PS depuis 2002 et du MJS tant qu'elle n'avait pas atteint la limite d’Age. Après une licence d’Histoire, spécialisée en Aménagement et Conservation du Patrimoine, elle a passé le concours de Professeur des Écoles. Suite à un passage dans l'éducation nationale, elle rejoint la Mairie de Dieppe en tant qu'attaché du Groupe Socialiste entre 2008 et 2010, puis intègre l'équipe de Christophe BOUILLON la Fédération du Parti Socialiste de Seine-Maritime dont elle est encore aujourd’hui déléguée fédérale à la coordination.

Charlotte, pourquoi t’es-tu engagée ?


Au lendemain du 21 avril 2002, j’ai ressenti le besoin de m’engager pour porter les valeurs auxquelles je crois : solidarité, égalité, laïcité, développement durable. J’ai alors contacté une amie, responsable locale du MJS et je suis allée tracter devant les lycées et facs de Rouen pour les candidats socialistes aux législatives. Cet engagement s’est poursuivi par les responsabilités qui m’ont été confiées: j’ai été animatrice fédérale du MJS de Seine-Maritime, puis j’ai rejoint le Bureau National du MJS. Aujourd’hui je me sens utile pour nos concitoyens en réfléchissant tous les jours aux solutions permettant de réduire les inégalités, de mieux vivre ensemble.
 
Parcours Politique :
- 2005 à 2007 : Animatrice Fédérale du MJS de Seine-Maritime
- 2005 à 2008 : Secrétaire de Section de Petit Couronne
- 2007 à 2011 : Membre du Bureau National du MJS
- 2008 à aujourd'hui : Conseillère Municipale de Petit Quevilly
- 2013 : Conseillère Régionale de Haute-Normandie
 
Quand l'ais je rencontrée ?
 
J'ai eu l'occasion de rencontrer Charlotte en tant qu'Animatrice Fédérale en 2006, après plusieurs conversations et réunions, elle me confie l'organisation logistique sur Rouen de la campagne présidentielle au sein du MJS. A la suite des campagnes présidentielles et législative de 2007 qui était un test pour moi, elle me passe le flambeau d'Animateur Fédéral du MJS de Seine-Maritime. J'ai été très heureux de travailler avec elle au sein du MJS et soyez sûr qu'elle sera parfaitement mettre ses compétences au service des Haut-Normands dans son nouveau mandat.

 

Félicitation à toi Charlotte.

Partager cet article
Repost0
13 septembre 2013 5 13 /09 /septembre /2013 12:49

Photo_Alain_LE_VERN.jpgAlain LE VERN est née le 8 mai 1948 à Portsall dans le Finistère. Père de 2 filles ; Gwénaelle CORNU LE VERN notaire à Neufchatel-en-bray (candidate aux élections européenne de 2004) et Marie LE VERN, Conseillère Générale de Seine-Maritime .

Ces activités associatives, syndicales, sociales et politiques :

- 1967 à 1969 : Membres du club des sympathisants trotskistes
- 1968 à 1970 : Membre du bureau national des jeunes de l'Office central de la coopération à l'école ( OCCE )
- 1973 à 1976 : Secrétaire général adjoint chargé de l'Enseignement maternel et élémentaire du Syndicat national des instituteurs (section de Seine Maritime)
- 1974 à 1975 : Secrétaire départemental de l'OCCE (section de Seine-Maritime) poste qu'occupe actuellement mon père Hervé Bateux
- 1981 à 1986 : chargé de mission aux cabinets de Laurent Fabius en tant que ministre du budget puis de l'industrie et de premier ministre
- 1981 à 1997 : Premier secrétaire de la fédération de Seine-Maritime du PS poste qu'occupe depuis 1997 Christophe Bouillon (Député de Seine-Maritime)
- 1984 à 1988 : Membre du Conseil économique et social à Paris
- 1984 à aujourd'hui : Membre du comité directeur du PS
- 2002 à 2003 : Président de l'association des régions de france
- 2005 à aujourd'hui : Président de l'assemblé des régions de l'arc manche

Ces Mandats Politiques :
- 1983 à 1989 : Maire-adjoint du Petit-Quevilly
- 1986 à aujourd'hui : Conseiller régional de Haute-Normandie
- 1988 à 2002 : Député de la 12e circonscription de Seine Maritime
- 1989 à 2001 : Maire de Saint-Saëns
- 1993 à 2006 : Président de la communauté de communes de Saint-Saëns-Porte de Bray
- 1998 à aujourd'hui : Président du Conseil Régional de Haute-Normandie
- 2001 à 2004 : Maire-Adjoint de Saint-Saëns
- 2004 à 2008 : Conseiller Municipal de Saint-Saëns
- 2007 à aujourd'hui : Président du Syndicat Mixte du Port de Dieppe
- 2007 à aujoud'hui : Sénateur de Seine Maritime


Partager cet article
Repost0
13 septembre 2013 5 13 /09 /septembre /2013 12:43

Alain-Le-Vern-quitte-ses-fonctions-politiques-624x336.jpgLors d’un point presse de rentrée, Alain Le VERN, Président de la Région Haute-Normandie, Sénateur Socialiste de Seine-Maritime, tance les   »palmarès » comme celui, récent, des « cumulards »qu’il juge « malsain pour la démocratie » et s’en explique. Puis, il annonce son  départ de ses fonctions et son passage de témoin. Un moment émouvant. Un acte politique exemplaire.

L’homme libre.

Alain Le VERN a d’abord rappelé sa crainte sur le projet des métropoles entre autre pour le risque d’une « confusion » entre degré de collectivité. Puis, martelant « aimer la clarté« , le Président de la Région annonce ne pas être « malade » mais un homme libre … Et c’est cette liberté qui l’amène à annoncer qu’il « quitte la vie politique« .

Sans autres commentaires, il transmet une déclaration écrite qui rappelle son action, salue les personnels, parle de son goût pour ce territoire dans lequel il a milité durant 30 ans et évoque sa succession en proposant que Nicolas Mayer-Rossignol, conseiller régional socialiste, 36 ans, le remplace dès la mi-octobre.

Alain Le VERN le dit comme ça et chacun le connaît ainsi. Il n’est pas « diseux« . C’est un « faiseux« , expression qu’il a souvent égrenée …

Le geste politique est fort et de haute tenue tant il affirme qu’il est un temps où il faut savoir assumer le passage de relais. Reconnu pour ses idées claires, sa parole franche et sa conduite politique bien trempée, Alain Le VERN rajoute sa propre part de noblesse à l’engagement public, faite de transmission, d’humilité et d’un sens aiguë de la responsabilité.

L’hommage partagé.

Laurent FABIUS rend « un hommage chaleureux » à Alain Le Vern et lui redit son « amitié, son estime et son affection ».

Guillaume BACHELAY, Député, n°2 du PS, pointe « l’élégance » d’un homme « trois fois choisi par les Haut-Normands pour conduire notre Région« . Il loue le « sérieux dans la gestion et l’audace dans la transformation (…) et note la « conception exigeante de la politique faite de travail, de rigueur, de disponibilité pour les autres. Notre Région lui doit énormément (…) »

C.TALEB (EELV) ne cache pas sa grande surprise et sur le ton de l’humour déclare  » C’est la preuve qu’Alain Le VERN est définitivement devenu Normand ! (…) C’est un président très présent, tout le monde peut lui reconnaître son engagement quotidien dans la collectivité qu’il préside. »

Catherine TROALLIC, Députée PS du Havre « salue le courage de la décision » et rappelle qu’Alain Le VERN est un homme de cœur, d’une extrême gentillesse et juste. Alain, fait partie des deux ou trois personnes qui m’ont permis d’être là où je suis aujourd’hui. »

B. LE MAIRE (UMP) dit « respecter sa décision et saluer le temps consacré à la Haute-Normandie ».

Didier MARIE, Président du Département de Seine-Maritime, rappelle combien Alain Le VERN « a agi sans relâche dans l’intérêt des Hauts-Normands. (…) Quelle que soit la place qu’il occupera désormais, je sais qu’il restera fidèle à ses engagements aux cotés des Seinomarins ».

F.X. PRIOLLAUD rappelle avoir affaire à un « farouche adversaire » et salue « une décision courageuse d’un homme attaché à sa liberté »

L. LOGIOU, Vice-Président de la Région, considère que c’est un « formidable geste politique ! Alors que l’on juge aujourd’hui le politique sur le cumul et qu’on le disait, lui, trop accroché à ses mandats, son geste est fort. Il est même exemplaire. Il donne une vraie leçon de politique »

F. SANCHEZ, Président de la Créa, exprime « toute ma gratitude et celle des habitants des communes de la CREA pour la qualité de son action publique. (…) la Haute-Normandie lui doit beaucoup. (…) Je lui adresse tous mes voeux de réussite pour ses projets futurs ».

Nicolas MAYER-ROSSIGNOL dit combien le témoignage d’Alain Le Vern « l’honore et l’engage« , Alain Le VERN est un homme politique qui « fait honneur à l’action publique et à la Haute-Normandie« .

L’exemple à suivre.

« Quand on aime une région, quand on aime les gens, on veut le meilleur pour eux. J’ai donné le meilleur. Cette région est en bon état. On me reconnaît une qualité de gestionnaire (…) La Région est en ordre de marche. J’ai tout donné, mais j’ai 65 ans. Il faut être raisonnable, passer la main. Aujourd’hui, je veux assurer la relève, mettre un jeune en selle, à 18 mois des échéances électorales. J’ai décidé ceci dans mon secret, mon intimité. Je vais assumer mes responsabilités jusqu’au 30 septembre. Je n’ai pas de regrets. Je suis un homme libre… » Alain Le VERN.

A l’heure de la désignation des Premiers des Socialistes au sein du PS, nombreux sont les responsables locaux a rappeler « sa détermination et sa force de travail » mais aussi « l’exemplarité de son geste qui devrait faire figure d’exemple pour tous … »

A la marge quelques critiques à mots pesés (Front de Gauche) ou ouvertement déplacées (FN) tentent de salir ou d’entacher de suspicion une décision personnelle.

Pour l’heure, il reste un geste politique « fort » qui ne manquera pas de servir d’exemple …

 Source : PS76

Partager cet article
Repost0
6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 14:40

Rentree-scolaire-pour-la-reussite-624x336.jpgLa rentrée scolaire 2013 sera placée sous le signe de la priorité donnée à la réussite de tous les enfants de France par le président de la République.

Des mesures fortes ont été prises dès mai 2012, ainsi l’augmentation de 25% de l’allocation de rentrée scolaire, 1 000 créations de postes de professeurs des écoles, et la décision de créer 60 000 postes supplémentaires dans l’éducation sur l’ensemble du quinquennat, pour réparer les dégâts causés par 10 ans d’une politique de droite qui a méprisé les enseignants et mis à mal l’ensemble de notre système éducatif.

Aujourd’hui, après la promulgation de la loi de refondation de l’Ecole, la rentrée scolaire 2013 marque le début d’une nouvelle étape décisive pour l’avenir des enfants de notre pays.
Le Parti socialiste salue les changements nombreux et concrets de la rentrée 2013 : plus de 6 700 postes d’enseignants supplémentaires destinés en priorité à renforcer la scolarisation des moins de trois ans, à permettre la mise en place du dispositif « plus de maîtres que de classes » dans les territoires prioritaires ou encore à améliorer les remplacements, la poursuite des efforts en matière de lutte contre le décrochage scolaire, des nouveaux rythmes scolaires pour un quart des écoliers français, mieux adaptés aux rythmes d’apprentissage des enfants, la création d’un service public du numérique éducatif. Un effort particulier a été consenti pour l’accompagnement des élèves handicapés : 28 000 auxiliaires de vie scolaire seront progressivement titularisés.

Le Parti socialiste se réjouit que tout soit mis en œuvre pour refaire de l’Ecole le moteur de la réduction des inégalités et de la méritocratie républicaine : le rétablissement d’une véritable formation des enseignants par la création des Ecoles supérieures du professorat et de l’éducation, le recrutement de 6 000 nouveaux emplois d’avenir professeurs, ou encore l’instauration d’un parcours d’éducation artistique et culturelle.

L’Ecole telle que la conçoivent les Socialistes ne doit laisser aucun enfant sur le bord du chemin. Elle doit aussi être le lieu de l’apprentissage par tous des valeurs de la République et de la formation de citoyens éclairés. C’est pourquoi un enseignement de la morale laïque sera désormais dispensé de l’école primaire à la terminale.

 

Le Parti Socialiste réaffirme son plein soutien au président de la République et au ministre de l’Education Vincent Peillon dans leur action pour la jeunesse et sera pleinement mobilisé dans les semaines à venir auprès des Français pour défendre cette grande cause qu’est l’Ecole de la République, avec en particulier la distribution d’un tract sur l’éducation, couplé avec un tract sur l’emploi, tirés à 3 millions d’exemplaires.

 

Source : PS76

Partager cet article
Repost0
2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 15:15

PS76Après quelques mois d'attente le blog du PS76 a rouvert ses portes.

 

Le blog du PS76 a fait peau neuve, tout en gardant la richesse de l'historique de ces dernières années.

 

Je félicite Christophe Bouillon (1er secrétaire Fédéral de Seine-Maritime) pour cette nouvelle version de notre outil qui a été et sera très utile à l'ensemble de nos candidats et mais aussi de nous militants.

 

Je tiens à adresser un clin d'oeil aux permanents de la fédération et  notamment à Dominique Peidnoël qui a fait vivre la précédente version et je suis sur animera à merveille la nouvelle.

 

Venez vite redécouvrir le blog du PS76 : ICI

Partager cet article
Repost0
29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 10:12

aubry-1857032-jpg_1675660.JPG"L'heure n'est plus au rafistolage : nous avons la responsabilité de faire émerger un monde nouveau", indique la maire de Lille dans une tribune publiée par "Le Monde".



Très discrète depuis son départ de la tête du PS, il y a un an, Martine Aubry sort de son silence par le biais d'une tribune au Monde dans laquelle elle prodigue des conseils au gouvernement pour rendre "l'avenir plus visible" et "plus désirable". "Si juste et efficace qu'elle soit, aucune des lois votées, aucune des mesures prises ne sera suffisante si l'avenir n'est pas rendu plus visible et surtout plus désirable", avertit Mme Aubry dans ce texte publié mardi, à peine une semaine après le séminaire de rentrée du gouvernement, qui portait sur la France de 2025. "L'heure n'est plus au rafistolage : nous avons la responsabilité de faire émerger un monde nouveau", ajoute-t-elle.

L'ex-patronne du PS y développe l'idée, qu'elle a esquissée samedi à l'université d'été du parti à La Rochelle, d'une "nouvelle renaissance" tous azimuts. "Renaissance industrielle", avec un "État stratège" qui "remet la finance au service de l'économie" ; "renaissance de l'action et des services publics", "renaissance européenne" forte de la "relance" et d'une "super politique de cohésion sociale"... "La culture", mais aussi "nos valeurs" - laïcité en tête - inspirent également cette "renaissance", explique-t-elle, mettant en avant en avant une notion qu'elle avait développée, le "care", c'est-à-dire "l'altruisme comme une valeur sans laquelle aucune société ne tient debout durablement". Moqué à l'époque, le "Care" avait fait long feu.


"Programme de travail" et non "programme politique"

Si elle assure d'emblée être "pleinement solidaire du gouvernement qui, avec courage, s'attelle au redressement du pays", la maire de Lille, qui s'abstient depuis plusieurs mois de toute intervention médiatique, n'en fait pas moins des remarques au gouvernement. Sur les retraites notamment : alors que les arbitrages étaient attendus dans la soirée ce mardi, et qu'une bonne partie des débats porte sur le financement, elle met en garde : "La question de l'équilibre des régimes doit être traitée, mais elle se réglera dès lors que nous portons une réforme de société, et non une vision comptable."

Au détour d'une phrase, elle plaide pour une "grande réforme fiscale", un des outils qui, selon elle, permettra de donner corps à la "sociale écologie de marché", un engagement de François Hollande qui rencontre des réticences. Sur la réforme pénale, non encore arbitrée, elle souligne : "Faire respecter par chacun avec fermeté, mais aussi justice, les règles communes, voilà ce qui doit guider" cette réforme.


Quelle interprétation donner à cette intervention ?

"Il ne s'agit pas pour elle de distribuer les bons et les mauvais points", mais plutôt de "contribuer à la réflexion collective", assure à l'AFP le député Jean-Marc Germain, son ancien directeur de cabinet rue de Solférino. "Ce n'est pas un programme politique, mais un programme de travail pour réfléchir au monde de demain", ajoute-t-il. "Ses commentaires, elle les réserve directement à François Hollande et Jean-Marc Ayrault", assure-t-il. "Ce n'est pas une déclaration de candidature ou quoi que ce soit", plaisante un autre de ses soutiens, le député de la Nièvre Christian Paul.

Mme Aubry "veut participer aux grands chantiers, à moyen terme, avec ce qu'il faut de solidarité mais aussi de créativité", dit-il. "Aujourd'hui, peu de voix portent et, on l'a vu pendant l'été, celles qui portent ne mettent pas forcément en avant l'agenda qui lui paraît à elle prioritaire", ajoute-t-il, en allusion au ministre de l'Intérieur Manuel Valls, ministre controversé, qui s'est affiché tout l'été.

Encore très populaire si l'on en croit l'applaudimètre dimanche, à la clôture de La Rochelle, lorsque son nom a été cité, Mme Aubry peut compter au PS sur un réseau puissant et organisé qui se réunit régulièrement le mardi à Paris et s'est retrouvé encore vendredi soir dans la cité rochelaise, après la "réunion de majorité" animée par Harlem Désir. Au sein même du groupe socialiste à l'Assemblée, les aubrystes, plus nombreux que les hollandais, constituent un noyau dur. "Ca montre qu'elle existe, bien sûr, mais elle est plutôt dans le collectif", affirme le très "hollandais" sénateur-maire de Dijon, François Rebsamen, qui ne voit "pas malice" à cette intervention, dans laquelle il se "reconnaît bien".

 

Source : Le Point

Partager cet article
Repost0
28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 13:11

7061fbefpng-copie-1.pngpar Jean-Marc Germain, secrétaire national au Travail et à l'emploi

Si l'inversion n'est pas encore acquise, les chiffres du mois de juillet confirment une nette inflexion de la courbe du chômage. Depuis mai, la progression s'est établie à 7100 en moyenne (6300 en juillet) soit quatre fois et demi moins que la tendance du début de l'année (31700 de février à juin).

Cette éclaircie, qui vient après la bonne nouvelle sur le front de la croissance (+0,5% au second trimestre) n'est pas le fait du hasard : elle est le fruit de choix de politique économique et sociale du Président et du gouvernement qui sont en train de porter leurs premiers fruits.

Pour preuve, sur le front du chômage, l'inversion de la courbe pour les jeunes est déjà là avec le 3ème mois de baisse consécutive au moment où le 50000 emplois d'avenir vient d'être signé et où les contrats de génération montent en puissance, tout comme la loi de sécurisation de l'emploi, les emplois francs et les formations pour les chômeurs candidats aux métiers en tension.

Pour preuve la croissance française qui, avec celle de l'Allemagne, n'est pas à la traine mais au contraire tire la zone euro, au moment où le CICE, les intervention de la BPI, les investissements d'avenir et le nouveau dosage de la politique budgétaire dessinent le nouveau paysage de la politique économique du pays.

À l'heure où la droite conteste ce volontarisme d'Etat, le parti socialiste lui apporte son plein soutien : les emplois aidés sont incontournables pour inverser la vapeur tout comme l'est la nouvelle politique économique et industrielle pour gagner durablement la bataille du retour au plein emploi.

 

Source : PS

Partager cet article
Repost0
28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 13:09

La rentrée scolaire 2013 sera placée sous le signe de la priorité donnée à la réussite de tous les enfants de France par le président de la République et par tous les Socialistes à ses côtés.

Des mesures fortes ont été prises dès mai 2012, ainsi l’augmentation de 25% de l’allocation de rentrée scolaire, 1 000 créations de postes de professeurs des écoles, et la décision de créer 60 000 postes supplémentaires dans l’éducation sur l’ensemble du quinquennat, pour réparer les dégâts causés par 10 ans d’une politique de droite qui a méprisé les enseignants et mis à mal l’ensemble de notre système éducatif.

Aujourd’hui, après la promulgation de la loi de refondation de l’Ecole, la rentrée scolaire 2013 marque le début d’une nouvelle étape décisive pour l’avenir des enfants de notre pays.

Le Parti socialiste salue les changements nombreux et concrets de la rentrée 2013 : plus de 6 700 postes d’enseignants supplémentaires destinés en priorité à renforcer la scolarisation des moins de trois ans, à permettre la mise en place du dispositif "plus de maîtres que de classes" dans les territoires prioritaires ou encore à améliorer les remplacements, la poursuite des efforts en matière de lutte contre le décrochage scolaire, des nouveaux rythmes scolaires pour un quart des écoliers français, mieux adaptés aux rythmes d’apprentissage des enfants, la création d’un service public du numérique éducatif. Un effort particulier a été consenti pour l’accompagnement des élèves handicapés : 28 000 auxiliaires de vie scolaire seront progressivement titularisés.

Le Parti socialiste se réjouit que tout soit mis en oeuvre pour refaire de l’Ecole le moteur de la réduction des inégalités et de la méritocratie républicaine : le rétablissement d’une véritable formation des enseignants par la création des Ecoles supérieures du professorat et de l'éducation, le recrutement de 6 000 nouveaux emplois d’avenir professeurs, ou encore l’instauration d’un parcours d’éducation artistique et culturelle.

L’Ecole telle que la conçoivent les Socialistes ne doit laisser aucun enfant sur le bord du chemin. Elle doit aussi être le lieu de l’apprentissage par tous des valeurs de la République et de la formation de citoyens éclairés. C’est pourquoi un enseignement de la morale laïque sera désormais dispensé de l'école primaire à la terminale.

Le Parti Socialiste réaffirme son plein soutien au président de la République et au ministre de l'Education Vincent Peillon dans leur action pour la jeunesse et sera pleinement mobilisé dans les semaines à venir auprès des Français pour défendre cette grande cause qu’est l’Ecole de la République, avec en particulier la distribution d’un tract sur l’éducation, couplé avec un tract sur l’emploi, tirés à 3 millions d’exemplaires.

 

Source : PS

Partager cet article
Repost0
27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 10:10

copy-bandeau2Contre tout nouveau recul
Appel de socialistes pour les retraites

Il y a 30 ans avec toute la gauche, c’est nous qui instaurions le droit à la retraite à 60 ans.

En 1993, 1995, 2003, 2007, 2010, la droite n’a cessé de remettre en cause le droit à la retraite et a sévèrement baissé le niveau de nos retraites. La retraite médiane nette (une fois payée la CSG et la CRDS) est, aujourd’hui, égale à 993 euros par mois.

En mai et juin 2012 la gauche a été élue pour défendre nos droits à retraite, pas pour les remettre en cause.

C’est à nous, la gauche, de défendre le droit au bonheur après 40 années de labeur. Les meilleures années de la retraite c’est entre 60 et 65 ans. Les plus dures années au travail, c’est entre 60 et 65 ans. Si on vit plus longtemps, c’est en partie grâce à la retraite à 60 ans. Si on vit plus longtemps ce doit être pour en profiter plus longtemps.

Depuis 1994, l’espérance de vie à 60 ans a gagné un peu plus de 2,5 ans en moyenne. Or il faut maintenant cotiser 4 ans de plus qu’à l’époque pour une retraite à taux plein. Nous perdons donc plus d’une année de retraite en bonne santé. C’est inacceptable !

L’espérance de vie augmente… donc nous devrions travailler plus longtemps ? Faux : chaque actif produit aujourd’hui 5 fois plus qu’en 1949. En dépit de toutes les exigences de la Commission européenne, rien n’oblige à reculer l’âge de départ, rien n’oblige à augmenter les annuités, rien n’oblige à baisser le niveau des pensions.

La droite, les libéraux, l’UE, la BCE, le FMI, le Medef, tous veulent baisser le montant des retraites, aligner tous les régimes vers le bas, porter l’âge du départ à la retraite à 65 et 70 ans et les annuités cotisées à 45 ans ! La vraie raison n’est pas de sauver le système par répartition mais, au contraire, d’obliger ceux qui peuvent, à souscrire à des assurances privées.

Les prévisions de « déficits structurels » se sont révélées fausses :

  -  l’espérance de vie ne s’allonge pas autant qu’annoncé et l’espérance de vie en bonne santé, autour de 62 ans selon l’INSEE, se réduit depuis 2008 ;
  -  la natalité de notre pays connaît un « boom » depuis 2000, avec 850 000 naissances par an, le double de ce qui était prévu. Il y aura assez de jeunes pour cotiser pour les retraites… si on crée de l’emploi !

Quant aux « déficits conjoncturels » ils sont limités, dus au chômage de masse et au blocage des salaires et des cotisations sociales.

La France n’a jamais été aussi riche et les richesses aussi mal redistribuées.

En 1982, les dividendes percevaient 3,2 % du produit intérieur brut. En 2011, ils se partageaient 9,3 % du PIB. C’est 180 milliards d’euros par an, versés aux actionnaires, après que les entreprises ont effectué leurs investissements productifs. 180 milliards dont la plus grande partie ira gonfler de nouvelles bulles spéculatives plutôt que de financer nos retraites et augmenter les salaires.

Il n’y a pas d’urgence à une nouvelle réforme des retraites.

Il y a urgence, du fait de la récession, à relancer l’emploi, la consommation populaire et l’investissement public.

Ceci suppose une meilleure répartition des richesses, donc un meilleur partage du travail et un partage des revenus plus favorable à ceux du travail.

Accepter l’allongement du nombre d’annuités, aujourd’hui ou demain, aggraverait la situation.

Prétendre, comme l’affirme le Medef, que nous aurions le libre choix de continuer à travailler ou de prendre notre retraite est un mensonge. Dans le secteur privé, 60 % de ceux qui prennent leur retraite ne sont plus au travail, ils sont au chômage, en maladie ou en invalidité. 40 % des salariés du public et du privé n’ont pas le nombre d’années suffisant pour bénéficier d’une retraite à taux plein et subissent une décote, surtout les femmes.

Obliger les salariés âgés à travailler plus longtemps, est une aberration alors que des centaines de milliers de jeunes sont à la recherche d’un emploi.

Depuis 2010, le Parti socialiste a élaboré de solides propositions :

    « l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans »;
    « la possibilité pour les salariés ayant occupé des emplois pénibles de bénéficier d’une retraite anticipée » ;
    « un niveau de pension permettant aux retraités de vivre correctement » ;
    « l’introduction de nouvelles ressources dans le système en mettant à contribution les revenus du capital à hauteur de 19 milliards d’euros » ;
    « la sauvegarde du système de répartition ».

La gauche élue doit aussi, pour rétablir la confiance en notre système de retraites par répartition :

    prendre en compte les années d’études, de formation, de stage, d’apprentissage, notamment pour les jeunes ;
    combler la différence du montant des retraites entre les hommes et les femmes qui perçoivent, en moyenne, 40 % de moins;
    garantir un taux de remplacement à 75 % du revenu d’activité, revaloriser les retraites inférieures au Smic, refuser toute désindexation des retraites et refuser qu’il puisse y avoir des retraités vivant sous le seuil de pauvreté.

Nous autres, socialistes, le disons avec force :
Pas un trimestre de plus, pas un euro de moins !

 

Pour signer c'est : ICI

 

Les Seinomarins qui ont déjà signé :

 

- Valerie Auvray - (Elbeuf Sur Seine, 76) membre du bureau fédéral, élu-e au conseil régional
- Georges Barakat - (Le Havre, 76) membre de la commission administrative
- Aurelien Bateux - (Le Havre, 76) membre de la commission administrative
- Marion Beauvalet - (Boos , 76)
- Francis Bellet - (Notre-Dame-de-Bondeville, 76)
- Jacques Bennetot - (Yvetot, 76) membre de la commission administrative
- Clément Bernardin - (Le Havre, 76)
- Michel Bertel - (Fecamp, 76)
- Christian Bouchard - (Le Havre, 76)
- Arlette Bouere - (Offranville, 76)
- Jean-Claude Branchereau - (Sotteville-Lès-Rouen, 76) membre du bureau fédéral
- Gilbert Bria - (Elbeuf, 76)
- Alain Canac - (Yvetot, 76) adjoint-e au maire
- Christine Clément - (76)
- Michel Cordin - (Offranville, 76)
- Christophe Courcoux - (Fecamp, 76) membre du conseil fédéral
- Patrick Dannebey - (Fécamp, 76) membre de la commission administrative
- Laurent Démare - (Fécamp, 76) adjoint-e au maire
- Marie-Claire Ducellier - (76)
- Marie-Bernard Ducroix - (Côte d'Albâtre, 76) vice-président-e du conseil général
- Kader Fehim - (Rouen, 76) élu-e au conseil municipal
- Claude Gazengel - (Notre Dame de Bondeville, 76) élu-e au conseil municipal
- Didier Guillemin - (Le Havre, 76)
- Jean-Pierre Guinebault - (76) Didier Hamel - (76) Ludovic Hanivel - (Notre Dame de Bondeville, 76)
- Jacky Héloury - (Caux Maritime, 76) élu-e au conseil général
- Patrick Jeanne - (Fécamp, 76) maire
- Elizabeth Labaye - (Rouen, 76) membre du conseil fédéral
- Hervé Laboulais - (76)
- Denis Lacaille - (Petit-Quevilly, 76) membre de la commission administrative
- Alain Lanoe - (Rouen, 76) élu-e au conseil municipal
- Olivier Latron - (76)
- Pierre Lecomte - (Rouen, 76)
- Etienne Lenormand - (Fécamp, 76)
- Nicole Lescure - (Offranville, 76)
- Gerard Letailleur - (Parti de Gauche, 76) élu-e au conseil municipal
- Michel Léger - (76)
- Antoine Limare - (Le Havre, 76)
- Corinne Machemehl - (Offranville, 76)
- Michael Mathieu - (Fecamp, 76) membre de la commission administrative, élu-e au conseil municipal
- Arnaud Mouillard - (Pavilly, 76)
- Bernadette Olivès - (Lehavre, 76)
- Denise Poulain - (Fecamp, 76) secrétaire de section, adjoint-e au maire
- Christophe Pouliquen - (Sotteville-Lès-Rouen, 76)
- Patrick Richer - (76)
- François Ristori - (Barentin, 76)


Partager cet article
Repost0