Encore un voyage au pays merveilleux de la droite populaire. Cette fois-ci, c’est le député de la Creuse Jean Auclair qui fait office de guide, en exaltant son département de la Creuse, où dans les entreprises, on voit «des Français pure souche qui s’appellent Martin».
Parce que précise-t-il, «s’appeler Martin ou Mohamed, c’est pas tout à fait pareil». Sont-ils moins Français que les autres? Jean Auclair répond gentiment que «ça se remarque plus»…
Les précédents voyages au pays magique de la droite populaire:
» Le PS=nazis, par Lionnel Luca
» Christian Vanneste pour une alliance avec le FN
» Les Roms, une «sale race»? On a «le droit de le penser», selon Lionnel Luca
Source : BLD
François Lamy, conseiller politique de la première secrétaire, est revenu sur l'état d'esprit des socialistes à l'approche des primaires citoyennes.
François Lamy, conseiller politique de la première secrétaire, a fait le point ce mercredi, après le conseil politique, sur l'organisation des primaires citoyennes. Il a évoqué les différents chantiers qui sont en débat actuellement, notamment concernant l'organisation, les bureaux de vote ou encore les listes électorales.
A l’occasion de l’appel inter-associatif pour un rassemblement devant l’Assemblée nationale le mardi 24 mai à 18h30, les Jeunes Socialistes souhaitent rappeler leur engagement sans réserve en faveur de l’ouverture à tous les couples de l’assistance à la procréation.
Il est injuste et inacceptable que les dons de gamètes et les inséminations artificielles ou fécondations in vitro soient réservés aux seules femmes vivant depuis au moins 2 ans avec un homme infertile ou porteur d’une maladie génétique, excluant les couples homosexuels, lesbiens, femmes célibataires, veufs et veuves, ou encore les couples hétérosexuels non-cohabitants.
Les Jeunes Socialistes estiment qu’un État de droit ne doit pas imposer par la loi un certain style de vie ou une certaine conception du bien sexuel ou familial. Afin qu’une chance soit enfin donnée à tous les projets familiaux, sans discrimination fondée sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre, nous appelons à dépasser la définition biologique de la famille en faisant de l’engagement parental le point de départ de tout projet familial. Aucun citoyen ne doit être obligé d’aller en Belgique, aux Pays-Bas ou en Espagne pour obtenir une aide à la procréation !
Source : MJS
Voilà maintenant une semaine que des milliers de jeunes Espagnols ont investi la place de la Puerta del Sol à Madrid et les rues des principales villes du pays. Ils ne se revendiquent d’aucun parti politique ni d’aucun syndicat. Il s’agit d’un mouvement citoyen, spontané et composite, uni pour exprimer une saine et légitime colère : la colère face à un chômage de masse, qui touche aujourd’hui plus de 45% des moins de 25 ans ; leur colère face à une politique d’austérité qui a échoué à endiguer la crise économique et aggravé les injustices sociales.
C’est en effet à une véritable saignée sociale que le gouvernement Zapatero s’est résigné à procéder sous la pression des marchés financiers et de l’Union Européenne : baisse des salaires, gel des pensions, réduction des investissements publics… José Luis Rodriguez Zapatero a qualifié ces mesures d’ »effort national collectif », mais ce sont en réalité les classes les plus modestes qui ont, une nouvelle fois, été sacrifiées sur l’autel de la finance.
Lors des élections municipales de dimanche dernier, le PSOE a payé cette politique au prix fort. Avec 27,98% des voix, il est arrivé près de 10 points derrière les conservateurs du Partido Popular et a perdu Barcelone, où il était au pouvoir depuis 1979, et Séville, la quatrième ville du pays. Une défaite logique et attendue.
Certes, il aurait été difficile pour le gouvernement Zapatero de résister au chantage des agences de notation. Cependant le choix aurait pu être fait d’augmenter les impôts des classes les plus aisées pour aider à financer des politiques sociales, au lieu d’accepter les coupes drastiques dans le budget au nom de la sacro-sainte réduction des déficits.
Mais à bien des égards, le revers électoral subi par le PSOE dimanche est révélateur. Il montre le refus par les citoyens d’un monde où l’essentiel du pouvoir du politique est confisqué par la finance. Lorsqu’une poignée d’agences de notation peut, par la simple menace de dégradation de la note de tel ou tel Etat, dicter à ce dernier les politiques à mener, il n’y a plus de démocratie. C’est donc le système tout entier qu’il nous faut repenser. En tant qu’acteur majeur de ce système, l’Union européenne a un rôle fondamental à jouer mais cela suppose de renverser la majorité de droite actuelle, elle-même chantre du libéralisme à tous crins.
La gauche européenne a besoin de se dépasser, de s’unifier et de porter un projet politique au service des peuples en rupture avec trente ans de construction européenne libérale. De notre capacité à réaliser cet objectif dépend le succès de la gauche dans les années à venir, et à bien des égards le regain démocratique sur le continent.
Source : MJS